En tout cas, voici le nouveau chapitre, pour seulement 3100 mots.
Chapitre 81 : 1982 : Le dimanche en famille, c'est sacré entre copines
Spoiler (cliquez pour révéler) : Jour 3
Le lendemain peu avant midi, Mona et sa fille grimpèrent sur le petit escalier de bois pour rejoindre le dernier étage du Magicobus. Un fauteuil vide fut trouvé avec difficulté en cette étonnante heure d'affluence ; Mona l'expliquait par la présence des nombreux jeunes enfants présents dans le bus à double impérial. Tout comme les Moon, les familles endimanchées rejoignaient probablement un impératif familial. Mona ne fut pas mécontente de voir le bus se stopper brutalement — comme à son habitude — devant le Terrier. L'invitation de Molly donnée quelques jours plus tôt étant toujours d'actualité, Mona faisait le déplacement, emportant avec elle d'anciens manuels scolaires pour la prochaine rentrée de Bill.
– Vous êtes paré alors ? demanda Mona alors qu'elle rafistolait l'un de ses anciens manuels sous les yeux de Bill et de Malorie émerveillés par la précision magique de la sorcière.
– Oui, presque, répondit Arthur. Avec ces manuels-ci et ceux de Hugh, il ne manquera plus que du parchemin, des plumes et surtout sa baguette magique.
– Je ne vais pas avoir plus de livres ? s'étonna Bill.
– Il faudra vérifier avec la liste, mais non, je ne pense pas.
– Pour le matériel de potion, vous devriez aller voir Marla, dit Mona. La pauvre a bien besoin de visite et Peter a surement gardé plus de matériel que moi.
Croûtard traversa brusquement la pièce pour s'arrêter sous un guéridon à côté de Mona.
Là, c'est flagrant, chope-le !
Arthur jeta un coup d'œil vers la cuisine, avant de murmurer à Mona :
– Non. Les Moon refusent que nous voyions un seul de leur membre et surtout ceux qui pourraient être « faibles ».
– C'est idiot, remarqua-t-elle.
Oui, en même temps : c'est ta famille.
Elle rappela soudain avoir entendu Marla parler des Weasley comme des traîtres à leur sang.
– De toute façon, ça n'a pas d'importance. Eugène et Miranda rendent souvent visite à leur sœur. Et puis, elle n'est pas seule puisque Gareth hante à présent le grenier.
C'est bien connu, avoir pour compagnie son défunt mari, c'est quelque chose de très sain pour l'équilibre mental.
– Il n'a rien dit de plus sur les circonstances de sa mort ? demanda Arthur à voix basse.
– Non, il a pris le sortilège dans le dos, je lui ai moi-même posé la question avec Malorie. Je voulais que le premier fantôme qu'elle voit soit de la famille.
Des principes d'éducations fondamentaux.
Malorie releva la tête en entendant son nom et la rebaissa bien vite en tentant d'attraper Croûtard. Molly arriva brusquement dans la pièce et somma tout le monde de s'installer pendant qu'elle mettait la table en trois coups de baguette magique.
– Finalement, c'était quoi la surprise de Terence ? questionna Molly en servant toutes les assiettes.
– Il m'a arrangé un rencart.
– C'est quoi un rencart ? demanda Fred.
Dans le cas de Mona : une erreur assurée.
– C'est un rendez-vous amoureux, répondit Arthur. Terence veut toujours que sa grande sœur trouve un amoureux apparemment.
– Oui, dit-elle en levant les yeux au ciel.
– Qui était cet homme ? demanda Molly en s'attendant au pire.
– Arnold Bondupois.
– Arnold ? répéta Arthur interloqué.
– Il travaille au ministère, précisa Mona. Tu le connais surement.
– Oui, je le connais, mais je suis surpris que Terence t'ait arrangé un rendez-vous avec lui. C'est un gentil garçon bien sous tout rapport. Il m'a appris que les Moldus mettent de l'or dans certaines de leurs machines électroniques.
– J'ai été aussi surprise que toi, mais Terence a dû comprendre que je choisirais un homme à mon goût et pas au sien. Et au goût de Malorie, ajouta-t-elle.
– Arnold est quelqu'un de bien, notifia Arthur en échangeant un sourire avec femme.
Les Weasley ne devaient pas s'imaginer que Bondupois conviendrait à Mona, surtout qu'il l'avait déjà repoussée et ils ne devaient pas l'apprendre.
– Il ne m'a même pas expliqué quel emploi il occupait, pesta-t-elle. Lorsque je lui ai demandé ce qu'il faisait au ministère, il a esquivé la question. C'est louche.
– Normal, c'est un Oubliator, répondit Arthur. Ils sont obligés de rester discrets sur leur profession.
En revanche, toi tu n'as pas besoin d'être discret pour eux.
Mona chercha une autre excuse à toute vitesse.
– Il est chiant comme un rat mort, lâcha-t-elle finalement incapable de trouver autre chose.
– Oui, c'est vrai, sourit Arthur. Mais certaines femmes aiment les hommes avec ce genre de conversation.
– Pas moi, dit-elle. Le dîner était une torture. J'espère que je ne l'ai pas trop vexé lorsque je l'ai doucement repoussé.
La mytho !
– Il s'en remettra, rassura Arthur. Il ne s'attache pas facilement aux gens. Je suppose que c'est la profession qui veut ça. Mais maintenant que la guerre est finie, il doit chercher quelqu'un.
Mona inventa deux ou trois mensonges repoussants sur Bondupois et le repas se termina sans autres faits notables.
Oui, je nous épargne les gamineries des Weasley, ça va trente secondes.
Après avoir aidé Molly à faire la vaisselle, les Moon reprirent le Magicobus. Mais Mona et Malorie ne s’arrêtèrent pas à Tottenham court Road. Ce fut l'adresse de Godric's Hollow qu'elles rejoignirent. Mona fut surprise de découvrir des sorciers en recueillement devant les décombres de la maison et devant la statue nouvellement érigée. Ne s'y arrêtant pas, elle prit aussitôt la route du cimetière. Grace, Irène et Waha se tenaient déjà devant la tombe de Lily et James. Malorie se rua dans les bras de Waha qui commença aussitôt ses grimaces.
– Comment se passe ton emploi au ministère ? demanda Irène.
– Bien, répondit Mona. Je suis un peu déçue que cela se termine à la fin de cette semaine. Malorie aussi, elle adore aller au Terrier.
La fillette releva la tête vers sa mère avec incompréhension.
– La statue est vraiment d'un kitch ! s'écria soudain Grace. Et les moldus passent à côté sans la voir.
– C'est parce que seulement les sorciers peuvent la voir, répondit Waha. C'est un peu le principe.
– C'est un principe stupide, rétorqua Grace. Les moldus ne comprendraient pas ce que cela signifie. Alors quoi ?
– Alors justement, ils poseraient des questions, dit Waha.
– Les imbéciles, conclut Grace avant de déposer un bouquet de lys sur la tombe.
Les filles se turent jusqu'à ce que Grace achève son geste.
– J'ai proposé à Remus de nous rejoindre, dévoila Waha. Sinon il vient tout seul ici et il culpabilise.
– Comment tu le sais ? demanda Irène.
– Parce qu'il me l'a dit.
– Donc vous vous voyez ? questionna Mona surprise.
– Évidemment.
L'une de vous assomme la folle du cul et les autres tentent de désensorceler le fou de la lune.
Irène, Grace et Mona se regardèrent pendant que Malorie mettait les cheveux de Waha derrière ses oreilles.
– Je vois souvent mes ex, expliqua Waha avec un haussement d'épaules.
– Même ceux que tu as ensorcelés contrent leur volonté ? demanda Grace.
– Même ceux qui m'ont aidé à les ensorcelé, dévoila-t-elle. Ça ne veut pas pour autant dire qu'il existe entre nous une autre relation qu'amicale.
Même ceux qui t'ont aidé ? Genre Rogue ?
– Du moment que tu n’ensorcelles plus personne, dit Irène. Sinon, tu sais qu'on interviendra.
– J'y compte bien, dit Waha. Je préfère régler ce genre de problème avec vous plutôt qu'avec le ministère.
Mona, Irène et Grace échangèrent de nouveau un coup d'œil exaspéré par la légèreté avec laquelle Waha parlait de ce qui aurait pu la mener en prison.
– Elles sont magnifiques ses roses violettes, commenta Irène pour changer de sujet. Je me demande qui a bien pu les apporter.
– C'est Rogue, dévoila Waha sans y prêter plus d'attention. Il va un peu mieux d'ailleurs. Enfin, disons qu'il a complètement enfoui tous ses sentiments au fond de lui.
Et voilà, elle s’envoie Rogue, quelqu'un pourrait assommer la coureuse pour lui ouvrir les yeux sur le Graisseux ? Oui, je fais le même style de jeu de mots deux fois de suite si j'ai envie.
– Tant mieux pour lui, dit Irène. Mais on s'en fout de ce mangemort.
Grace et Mona échangèrent un regard, devinant que la révélation de Waha était adressée à Mona qui n'avait pas revu le professeur Rogue depuis la fin de la guerre. Irène commença à commenter chaque bouquet qui fleurissait la tombe lorsque Remus arriva.
– Je suis en retard, dit-il. Je suis vraiment désolé.
Waha se chargea de baragouiner d'une voix plus douce qu'à l'accoutumée qu'il était tout excusé.
– J'ai appris que tu travaillais au ministère, dit-il à Mona.
Waha lui lança un regard dédaigneux, déçue de ne pas rester le centre d'attention de Remus plus longtemps. Mona se chargea de lui faire un résumé rapide de la situation et l'attention de Remus se tourna vers Irène pour le plus grand désespoir de Waha.
– Je travaille toujours au contrôle qualité des Nimbus, dévoila Irène. Qui aurait pu croire que ma maladresse me servirait un jour ?
Sa remarque fut saluée par un petit rire général que Malorie prolongea d'un éclat de rire.
Dans un cimetière ! Les morts vont apprécier.
– Pour mon plus grand désespoir, il m'arrive de devoir échanger du courrier avec Terence, le frère de Mona. Pourquoi a-t-il choisi les transports magiques, il ne sait pas douté un seul instant qu'il risquerait de devoir travailler avec moi ?
Mona dut lutter pour ne pas sourire. L'intérêt de Terence pour les transports magiques s'expliquait enfin.
– Il n'a pas dû faire le rapprochement, mentit-elle.
– J'ai même été obligée de me rendre au ministère il y a un mois, dit Irène.
– Oui, tu me l'as déjà raconté une ou deux fois, dit Mona.
Cinq fois !
– Oui, continua Irène en se tournant vers Remus. Ce type qui passe son temps à parler de sa manière à conserver des relations très dignes de son rang. Et bien, tu me croirais ou non, il riait aux éclats avec une grande blonde, une sorte de Suédoise finlandaise d'un vulgaire. Alors que je ne me souviens pas avoir entendu parler d'elle. Elle ne peut pas être Sang-Pur. Pas que je m'intéresse au sang, mais Terence, oui.
Elle se tourna vivement vers Mona en quête d'une explication.
– Je ne sais toujours pas qui s'était, mentit Mona.
– Tu vois ! s'écria Irène. Cette fille appartiendrait à un rang correct, il t'en aurait forcément parlé.
– Surement.
La blonde Suédoise Finlandaise était en réalité Danoise et pour avoir discuté quelques instants avec elle, Mona s'était rendu compte qu'elle était profondément stupide. Mais contrairement à ce que pensait Irène ; elle avait un sang et un rang digne de Terence. Mona n'avait pas la moindre preuve qu'ils s'étaient passé quelque chose en eux. Mais elle savait que la Danoise était rentrée dans son pays depuis plusieurs jours. Elle se gardait pourtant bien de faire cette révélation à son amie. La jalousie de la jeune femme était délectable.
Attends, attends ! T'es en train de sous-entendre que Terence a peut-être eu une relation amoureuse. Tu veux me traumatiser ?
– Donc tu n'as pas de petit ami en ce moment ? résuma Remus avec un faible sourire.
– Non, répondit Irène surprise par le rapprochement.
Le Terence/Irène commence vraiment à me taper sur le système. Ça a commencé quand cette histoire ? En 1973 quelque chose dans ce goût-là ? Dix ans de tournage autour du pot ça suffit non ? Quelqu'un pourrait caser Irène, histoire qu'on en parle plus ? Je dis Irène parce que tout le monde sait que Terence terminera seul, vieux et aimant la compagnie de tortues pendant qu'il brossera amoureusement une moustache identique à celle de son père.
– Et toi, Grace ? Que se passe-t-il de nouveau dans ta vie ? s'intéressa Remus
– Je ne travaille pas et ça me va. Je n'ai pas de relation sérieuse avec un garçon et ça me va.
Hou la menteuse, je parie qu'elle est en chien la Grace.
– En même temps quand on voit tes rencards... commença Irène.
– Je fais ce que je peux avec ce qu'on me donne. Mais j'ai l'impression que tous ces hommes correspondraient mieux à Waha.
– Non, je ne pense pas, dit Waha. Je suis très difficile.
Les trois femmes se tournèrent vers elle avec un haussement de sourcil.
– Bon, reprit-elle consciente de sa gaffe. Et toi Remus ?
– Rien, mon principal passe-temps consiste à éviter les lettres que je reçois d'Azkaban.
Mona tressaillit et voulut se boucher les oreilles sur-le-champ.
– Il veut toujours que tu lui rendes visite ? demanda Waha.
– Oui, mais c'est hors de question.
– On parle d'autre chose, ordonna froidement Mona.
– Il t'écrit aussi ? demanda Irène en ignorant l'ordre de Mona.
– Je brule les lettres avant de les ouvrir.
– À moi aussi, il en envoie, dit Grace.
Tout le monde se tourna vers elle.
– Mais moi, je les ouvre. Il veut que je convainque Mona de venir la voir pour lui porter des nouvelles de Harry. Je ne lui ai jamais répondu.
– Apparemment, il ignore que Mona n'a pas la garde d'Harry.
– C'est ce qu'il te dit dans ses lettres ? demanda Remus à Mona.
– Je ne lis pas ses lettres, dit-elle. Après en avoir lu une où il disait que tout était sa faute, mais qu'il n'avait pas tué Lily et James, j'ai cessé de lire les suivantes. Le pire c'est bien évidemment lorsqu'il prétend que Peter n'est pas mort.
Ouvre les yeux, tu l'as vu il y a une heure de ça le Peter.
– Il me raconte ça aussi, dit Remus.
Et tu ne pourrais pas croire ton pote ? Tu sais où ça va mener le monde cette histoire ?
Mona balaya cette conversation d'une main et Waha se chargea d'orienter la conversation sur elle. Mona regarda la tombe et reprit Malorie dans ses bras. Parler de Sirius même sans le nommer semblait avoir gâché ce recueillement. Lily et James n'avaient pas à entendre parler de lui.
Jour 4
En ce lundi matin, Mona retrouva Arthur dans le hall du ministère.
– Mes fils ont été déçus de ne pas voir Malorie arriver ce matin, dit-il.
– Et Malorie a été déçue de ne pas quitter l'appartement.
On joue ? Alors qui s'occupe de Malorie aujourd'hui ?
– C'est ta dernière semaine ? demanda Arthur pendant qu'ils se dirigeaient ensemble vers les ascenseurs.
– Oui, dit-elle. J'aurais terminé vendredi.
– Je ne pourrais même pas assister à ton grand jour. Pourtant tout le monde sera présent.
– C'est bien le moins important, commenta Mona. Ce procès...
Elle laissa sa phrase en suspens, elle n'avait pas le droit de parler de son ressentiment. Ce procès était pour elle une erreur, Barty Croupton ne devait pas être jugé avec les Lestrange. C'était un gentil garçon et la prison ne pouvait pas lui faire du bien.
Si je te suis bien, tu veux sauver le « gentil garçon » qui va aider Voldi à reprendre le pouvoir avec l'aide de ton cousin que tu as toi-même infiltré dans une maison de sorciers. Mais t'es dans quel camp en fait ?
Mona devait se ressaisir et ne pas penser à ce pauvre Barty, elle devait faire son travail correctement et cela commençait par collaborer avec ses deux nouveaux collègues. Tout devait être vérifié avec une sorcière qui avait passé ses derniers mois avec les Londubat et avec l'un des membres du ministère qui avait interrogé les moldus témoins de la scène. L'une de ces deux personnes apporterait peut-être la solution à Mona. Grâce à eux, Barty obtiendrait, peut-être, un autre procès.
Ou pas.
Assise à son box, Mona nettoya son bureau une dernière fois et s'assura que ces papiers étaient bien classés. À quelques pas, elle entendit quelqu'un citer son nom, puis un autre sorcier lui indiqua le box où Mona se trouvait. Elle se pressa de paraître occupée lorsque Arnold Bondupois apparut devant elle.
– Arnold ?
Mona comprit immédiatement sa présence, il avait changé d'avis et voulait la revoir. Une visite en personne s'imposait vu son comportement. Il n'avait pas encore ouvert la bouche que Mona cherchait déjà comment le rembarrer.
– Je me sens idiot, dit-il.
Elle acquiesça intérieurement, mais se contenta d'afficher une mine étonnée.
– Pourtant vous m'aviez dit que vous faisiez partie des personnes recrutées pour travailler sur les très nombreux procès de mangemort. Mais je n'ai pas fait le rapprochement.
Cette fois-ci, Mona n'eut pas à faire semblant pour être réellement étonnée.
– Je n'ai appris que ce matin que c'était avec vous que j'allais devoir travailler toute cette semaine, dévoila-t-il.
Mona t'es conne.
La lumière se fit dans l'esprit de Mona, il n'était pas là pour la draguer. Mais pour le travail.
– Vous êtes donc mon témoin relais des moldus, conclut Mona en lisant une note qu'Amélia lui avait fait suivre plusieurs semaines auparavant.
– Oui. Maintenant, je regrette de ne pas vous avoir dit quel poste j'occupais...
– Vous êtes Oubliator, dit Mona.
– Oui, dit-il surpris. Comment le savez-vous ?
– Simple déduction, mentit Mona.
Mais quelle mytho ! C'est Arthur qui t'a balancé l'info.
Bondupois s'installa sur une chaise et regarda Mona avec gêne.
– Nous devrions nous tutoyer, dit-il. Nous serions tout de suite plus à l'aise. Nous avons beaucoup de travail.
– Comme tu veux, dit Mona surprise de l'entendre prononcer autant de mots qui ne concernaient pas les minéraux.
Il prit une forte inspiration et commença, oubliant la situation.
– Je fais partie de la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie, dévoila-t-il. Et c'est moi qui ai ensorcelé les moldus présents dans le quartier des Londubat cette fameuse nuit.
– Parfait, dit Mona en se forçant à sourire. Alors je te propose qu'on commence maintenant, nous avons beaucoup de travail.
Il avait déjà commencé, tu as deux trains de retard Gamine.
Arnold s'installa et Mona sortit un parchemin et une plume à Papote.
– Réponds en étant le plus précis possible et ne t'écarte pas du sujet, ordonna-t-elle.
Elle suça le bout de la plume et s'apprêta à la laisser glisser lorsqu'une nouvelle personne apparut dans le box. Mona resta la langue pendue, la plume en l'air sans pouvoir bouger. Qu'est-ce que Suzie Green pouvait bien faire ici ?
– Bonjour Mona.
– Bonjour, dit Mona en rentrant enfin sa langue dans sa bouche.
– Ça fait longtemps.
Petit rappel des faits, Suzie Green préfète à Poufsouffle sortait avec Clive Hunting, dit le Baveux. Mona surkiffant le gus a attendu la rupture pour mettre le grappin sur le nommé en lui écrasant les pieds avec une pile de livres au passage. Quelques mois plus tard, et sans sexualité satisfaite, le Baveux a rompu avec Mona, retournant dans les bras de son homologue préfète. Poudlard achevé, Mona est tombée mystérieusement enceinte et un peu plus tard, Clive rompait avec Suzie.
En résumé, c'est louche.