Spoiler (cliquez pour révéler) : J'ATTENDRAI
L'histoire commence comme beaucoup d'autres. En l'an de grâce 1553. Le monde sorcier est dévasté par une guerre sans précédent. Et dans la débâcle qu'on connut les aurors en Angleterre, les sorciers guerriers en France, les streltsy en Russie, et les brigadiers en Italie, etc, les forces du Mal semblent prêtes à étendre définitivement leurs pouvoirs sur l'Europe. Les communautés de résistance formés des survivants des armées régulières décimées, ainsi que de tout ceux, hommes et femmes qui veulent se battre pour leur liberté. Ces communautés vivent en marge et sont persécutés, cependant, elles ont toujours l'espoir, en effet, à cause de leur ennemi commun, les nations se sont rapprochées, et s'aident mutuellement, de plus les Amériques leurs ont promis aides et soutiens.
Aujourd'hui, un groupe arrive en Angleterre, ils sont sept, ils font partis des survivants des sorciers-guerriers: David, Matthieu, Guillaume, Arnaud, Thomas, et Alixe. Il sont menés par Charles Couraud. Ils sont venus en Angleterre pour former, et être former auprès des aurors et des paysans qui se sont joints à eux. Ces échanges de formations sont devenus monnaie courante en Europe, les survivants ont besoin de pouvoir s'adapter à toute situation nouvelle. Le groupe doit rencontrer la reine marie 1, puis leur instructeur leur sera présenté. Leur avancée dans la campagne anglaise est interrompue par une voix:
«-Ne bougez plus! Vous êtes sur le territoire des elfes de Sherwood ! Déclinez-vois.
-Que votre baguette soit pour vous une alliée indéfectible, et que les étoiles veillent sur vous. Je suis Crountie, et voici Thor, Ethion, Arcturus, Ronoa, Ethan, et Calliope, répondit Charles en désignant successivement chacun de ses 6 compagnons, et en faisant un signe compliqué avec ses mains.
-Nous vous attendions. Suivez nous.»
Après une courte marche, il arrivèrent dans une clairière où se tenait un grand nombre d'humains ainsi que de nombreux elfes. L'elfe qu'ils suivaientt depuis le début les mena face à un trône, ou se tenait la reine Marie, qui les attendait:
-Bienvenue jeunes gens, il est bon de savoir que vous avez pu venir jusqu'à nous.
-Madame, répondit Crountie, nous permettre de venir apprendre parmi les elfes était suffisamment motivant pour nous faire triompher de nos ennemis jusqu'ici. Je souhaiterais faire une requête.
-Je vous écoute.
-Ronoa a besoin de soin, je sollicite l'aide des elfes pour le soigner.
-Accordé, mais il ne pourra pas suivre la formation, vous en êtes conscients ?
-A choisir entre sa vie et sa formation, je prendrais sa vie.
-Bien, allez chercher Aylla, et qu'elle vienne examiner Ronoa. Et faîtes aussi venir Némésis.
-Némésis ?
-Votre instructeur. Elle vous désignera les gens elfes ou humains, avec lesquelles vous travaillerez, je veux qu'ils soit bien clair, que la seule personne qui peut lui donner des ordres ou ne pas écouter les siens c'est moi, vous devrez, au moins pour cette fois respecter la chaine hiérarchique.
-Que voulez-vous dire par là, s'exclama Arcturus ?
-Les humains, et à plus forte raison les français, ont tendance à ne pas comprendre le sens du mot discipline, j'attends de vous la même rigueur que celle que j'impose ici.
-Il sera fait selon vos désirs Madame, reprit Crountie.
-Mais..., voulut reprendre Arcturus.
-Silence idiot, le coupa Crountie, en allant jusqu'à lui, et étant du même fait caché aux yeux de la reine. Ici, ce n'est plus la France, tu écouteras les ordres, et tu les exécuteras, sinon, je me chargerais personnellement de te rapatrier.
-Bien.
-Ma reine, voilà Némésis, dit un jeune homme qui venait de revenir.
-Messieurs, madame, je vous présente, Némésis, Némésis, je te pré...
-C'est inutile ma reine, je connais ces gens, et ils me connaissent. Montrer moi juste votre chef, c'est le seul qui me soit inconnu.»
La nouvelle arrivante, rabaissa son capuchon, révélant une figure que tous connaissaient dans le groupe, Céline venait de réapparaître devant alors que tous la croyait morte ou dans les geôles de l'Empire de Gloromoth.
-«Céline ?, s'exclamèrent cœur chacun des membres à l'exception de Crountie qui, du fait qu'il était maintenant à l'arrière du groupe, ne la voyait pas.
-Qui ça ?, demanda-t-il en se ré-avançant.
-Au moment, ou il put enfin voir qui était leur instructeur, il eut un coup au cœur. Elle était là, il avait tellement espéré qu'elle soit encore vivante et en bonne santé, que les rumeurs soient fausses, et elle se dressait juste devant lui, il n'avait qu'à tendre la main pour la toucher, pour s'assurer que ses yeux ne l'abusait pas. Et alors, la tristesse l'envahit, elle l'avait abandonné, au moment où il avait le plus besoin d'elle et quand il allait tout lui avouer. Il fit demi-tour et se remit derrière ces amis, attendant la suite, se renfermant totalement.
De l'autre coté, Céline aussi était dans un état d'esprit second. Finalement, tout ce qui lui avait été dit était faux. On lui avait dit que Charles allait forcément mourir des blessures qu'il avait reçu ce jour là, elle avait alors décidé de s'en aller, loin de la France, loin de sa douleur, pour essayer de l'oublier, ce qu'elle n'avait jamais réussi. Et maintenant, il était là, juste devant elle. Et, elle savait que tout était fini. Et raté. Par sa faute.
-Bien, reprit la reine interrompant le cours des pensées de chacun d'entre eux, vous allez vite vous mettre au travail, nos collègues ne resteront pas très longtemps, leur pays a besoin d'eux au plus vite. Némésis, leur entrainement n'aura finalement aucun changement par rapport au premier plan, si ce n'est que le jeune Ronoa ne le suivra pas.
-Bien, répondit la concernée, Orbol en sera soulagé, il veut continuer l'entraînement de l'elfe Altalas.
-C'est parfait! Dis lui qu'il est libéré de ses obligations envers moi durant la semaine qui vient.
-Ce sera fait, Ma reine.
-Bien, rompez, au travail.
-Suivez moi les frenchies.»
Et ainsi débuta la semaine, les français furent séparés avec chacun un instructeur, sous les ordres de Céline (qu'il devait tous appeler Némésis). Malheureusement pour lui, Charles se retrouva avec pour instructeur Némésis, la proximité avec la jeune femme le rendait malade, il l'avait aimé tellement sans jamais le lui dire, puis haït tellement pour l'avoir abandonné, que maintenant qu'il l'a retrouvait, il se battait avec lui-même sans cesse.
Ce qu'il ignorait c'est que l'épreuve était aussi très dure pour Céline, elle aussi aimait profondément Charles à une époque, tout en attendant le premier pas du jeune homme, puis il y avait eu cette attaque pendant laquelle il avait été si gravement blessé, que tout le monde le disait mort, puis elle avait renoncé, le croyant mort, lors d'une énième crise qu'il subissait dans son coma magique. Et maintenant, alors même qu'elle savait qu'elle ne pourrait jamais l'oublier et qu'elle avait choisi de faire don de sa vie au combat pour pouvoir enfin mourir, le voilà qui réapparaissait. Et il était inaccessible, refusant de parler d'autre chose que de l'entraînement, puis disparaissant dés la fin de l'entraînement. Elle essayait elle aussi de se cacher derrière des faux-semblants tels que le serment qu'elle avait fait à la reine.
Mais même en se renfermant ainsi, les deux étaient transparent pour les amis qui les accompagnaient, chacun pouvaient voir que les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre ne s'étaient pas taris. Et les amis souffraient de ne pas pouvoir reprendre leur amitié avec la jeune femme. Ce que leur astreignait Crountie en plus de leur entrainement faisait qu'il n'avait jamais de temps à passer avec Némésis. Seul Calliope arrivait à passer un peu de temps avec Némésis, en rognant sur ses courtes nuits, ce qui lui avait permis de voir que l'amie qu'elle avait toujours eu n'était pas totalement morte, il pouvait suffire d'un petit rien pour que Céline revienne. Calliope était persuadée que ce petit rien, seul Charles pouvait le lui apporter. Mais il était enfermé dans Crountie, le soldat qui se bat...., pour tout dire, elle en voulait franchement à son commandant.
Ce qui fit bouger les choses, ce fut une nouvelle remarque de Arcturus qui voulait au début simplement défendre les intérêts de la France dans un débat sur le fait de savoir si les français était ou non des Don Juan. Après qu'il fut allé encore une fois trop loin, il fut traîné à l'écart par un Crountie hors de lui:
«-Mais tu es fou ma parole, nous sommes ici pour apprendre, pour pouvoir défendre notre pays, pour essayer de faire en sorte que le Mal soit repoussé, et toi tout ce que tu trouves à faire c'est t'attaquer à eux, dés qu'une pique légère est lancée. Franchement Arcturus, tu me déçois, quand je t'ai choisi, je pensais que le fait que tu réagisses au quart de tour était un défaut que je pourrais gommer, et j'ai cru avoir raison, mais j'ai du me tromper, parce que depuis que nous sommes ici, je ne te reconnais plus, que...»
Mais il fut interrompu par son subordonné:
«-Tu peux parler toi. Oh, ne me regardes pas comme ça, tu sais très bien ce que je veux dire, depuis que nous sommes ici, tu n'es pas toi-même, tu t'énerves pour rien, et tu hurles sur tout le monde, tu fuis Céline, et tu fais en sorte de ne parler qu'avec Némésis alors ne viens pas me faire la leçon, au moins, j'ai le courage d'affronter mes démons en face. Laisse-moi maintenant, bien qu'il m'en coûte, je ne veux plus ni te voir, ni te parler tant que tu n'auras pas changer de comportement, dusse-je attendre d'être rentré en France.»
Et il partit, sans un regard en arrière pour son commandant et ami. Peu après, Crountie revint au campement et attira Calliope à l'écart:
«-Alixe, j'ai besoin que tu me rendes un service, je sais que tu vois Céline tout les soirs, ne t'inquiètes pas, je ne te blâme pas et ne te punirai pas malgré taon insubordination. Je voudrais simplement savoir si ce soir tu serais d'accord pour que je te remplace ?
-Tu veux aller la voir ? Lui parler ?, lui demanda-t-elle, avec un accent d'espoir dans la voix.
-Non, je voudrais prendre ton apparence, mais comme tu le sais, il me faut ton accord pour cela, si je ne veux pas créer de paradoxes.
-D'accord, vas-y. Mais fais attention Charles, fais-lui du mal et je te jure que tu auras affaire à moi.
-Décidément, me menacer est devenu une règle dans ce groupe. Je te remercie Alixe, dit Charles, avant de s'en aller.
-Finalement il est encore plus doué que nous ne le croyions, nous avons encore du travail pour être à son niveau, j'aurais juré avoir été suffisamment discrète pour qu'il ne sache pas que je la voyais tous les jours, finit Alixe, en se parlant à elle-même».
Le soir même, Charles, après s'être lancé des sortilèges de métamorphoses adéquats, parti rejoindre Cécile au lieu ou il savait qu'elle serait en train d'attendre Alixe. Une fois qu'il fut arrivé, il s'assirent tout les deux à même le sol et commencèrent à discuter, de tout et de rien, Céline, montrant énormément d'intérêt pour le pays qu'elle avait quitté 5 ans plus tôt,et Charles s'intéressant sur la vie de la magnifique guerrière qu'elle était devenue, et forcément, les sujets qui fâchent finirent par être abattu sur le tapis, au moment ou Céline posa la question que Charles craignait tant d'entendre depuis son arrivée:
«-Pourquoi Charles est-il si distant envers moi ? Qu'ai-je fait ?
-Je ne peux te dire que les idées que j'ai, je ne suis pas lui (un pieu mensonge de ma part, mais j'ai besoin de réponses, se dit Charles.). Je pense qu'il est tiraillé entre deux choses. Premièrement, il t'aimait vraiment, de tout son cœur, de toute son âme, il nous l'avait dit et comptait te demander de sortir avec lui, mais à l'époque, il y a eu cette mission qui a mal tourné. Il a longtemps lutté pour survivre, il s'est battu et toi, tu étais sa raison de se battre, puis il a survécu, et alors il a pensé à toi. Mais tu n'étais pas là, il l'a très mal vécu et s'est alors plongé dans la survie du peuple français libre pour essayer de t'oublier, je pense même qu'il t'a détesté comme personne pour n'avoir pas été la. Et maintenant, tu réapparais comme ça, et pour lui c'est très dur, même s'il essaie de le cacher. On ne l'a pas vu dans cet état depuis son réveil il y a 5 ans. (merci Arcturus pour ta «leçon».) Cela dit je pense qu'il t'aime toujours, même s'il a du mal à le faire savoir. Et toi, comment vis-tu tout ça ?
- C'est horrible, je dors de moins en moins, la nuit est pour moi une horreur, dans la journée, je peux jouer le rôle de Némésis, mais la nuit, je me tourne dans tout les sens en essayant de trouver quelque chose que je pourrais lui dire, je voudrais lui expliquer à quel point je m'en veux, à quel point j'aurais voulu être la le jour où il est revenu. Tu sais quand on m'a expliqué pour la 1000ème fois qu'il était condamné, quelque chose s'est brisé en moi, j'ai voulu tout abandonner, je voulais oublier, mes sentiments, mon pays et tout le reste. Et comme en France je n'y arrivais pas, je suis parti. Et n'ayant pas eu de nouvelle, j'en ai conclu qu'il était mort, et puis vous êtes arrivé, et voilà.
-Tu devrais lui parler, il t'écoutera surement.
-Et s'il ne le fait pas ? De toute façon, je suis bloqué ici, j'ai fait un serment à la reine, je ne suis plus libre, j'ai donné ma liberté contre la force de me battre, j'ai tout gâché », dit-elle en se mettant à pleurer sur l'épaule de Charles.
Il se pencha alors sur elle, et lui murmura:
«-Ne t'inquiètes pas, on trouvera une solution, et tout ira mieux, je vais m'occuper de ça. »
Et pendant une petite heure, il lui murmura des mots réconfortants, l'assurant de sa présence indéfectible. Céline finit alors, comme toute personne exténuée qui pleure, par s'endormir. Juste avant de s'endormir, elle eut juste l'impression que le timbre de la voix de son amie avait changé sur la fin. En effet les sortilèges que Charles s'était apposé, avec l'aide d'Alixe, avait fini par se dissiper à cause du temps depuis lequel ils n'avaient pas été renouvelés, mais au vu de l'état de son amie et amour, ce n'était pas un vrai problème.
Après avoir remarqué qu'elle s'était finalement définitivement endormie, Charles lui lança un sort pour qu'elle ne puisse se réveiller avant le lendemain matin, elle avait besoin de se reposer. Puis, il la prit dans ses bras, il aurait pu utiliser un sortilège pour la faire léviter, mais c'eut été moins agréable, et puis, elle méritait mieux qu'une lévitation. Il se dirigea vers le premier elfe qu'il croisa, et le pria de lui indiquer si la reine dormait. Recevant une réponse négative, il demanda à être introduit auprès de la reine pour «affaires graves» . Ce qui lui fut accordé.
Il arriva au trône avec Céline dans les bras. Après s'être incliné et avoir reçu le droit de parole, il se releva et se mit à parler:
«-Madame, je souhaiterais vous entretenir d'une affaire importante qui concerne moi et Céline, connaissez-vous son histoire ?
-Oui, j'étais la seule à qui elle acceptait de se confier à son arrivée.
-Elle vous a parlé de moi alors ?
-Elle n'a jamais.. Oh par la Grande Forêt, je n'avais pas fait le rapprochement entre vous et le Charles dont elle parlait, vous paraissez tellement plus vieux que les autres. Mais vous étiez censé être mort, c'est pour cela que je n'avais pas fait plus attention à votre nom. Vous vous êtes finalement trouvé ?
-Pas exactement, disons que devant les problèmes que posaient mon comportement, j'ai demandé à Calliope de me métamorphosé, et, ainsi grimé, j'ai pu discuté avec Céline, elle m'a raconté beaucoup de choses avant de s'effondrer sur moi. Je viens ici pour vous demander si vous accepteriez de la libérer de son serment vis-à-vis de vous.
-Non.
-Quoi !? Mais, vous …
-Laissez moi finir ! Je le souhaiterais, cependant,je ne suis pas la seule en jeu, elle n'a pas fait une simple promesse, elle a juré en Elfique et sur la Grande Forêt, du coup, elle en a pour encore au moins cinq ans avant de pouvoir repartir. Mais, je ferais des recherches d'ici à votre départ, pour voir s'il est possible de la libérer par d'autre moyen.
-Merci madame, où puis-je la déposer ?
-Elle a une tente un peu plus loin, je vais vous montrer. Suivez-moi, ajouta la reine, en descendant de son trône.»
Elle le guidât jusqu'à une tente planté légèrement à l'écart du camp, Charles y déposa Céline et repartit après lui avoir posé un baiser sur le front et avoir murmuré une dernière fois qu'il serait toujours là pour elle. Puis, après avoir salué la reine, il retourna à sa propre tente ou Alixe et ses amis l'attendait en dépit de l'heure tardive (même Arcturus était là), « au cas ou ». Après qu'il leur eut tout raconté, il se coucha avec deux pensées en tête, la première était qu'il était fière de ses hommes. La seconde était que le lendemain il parlerait en face à face avec Céline, et celle-là prédominait sur l'autre.
Le lendemain en effet, eut lieu une discussion entre Charles et Céline, pour la première fois depuis plus de cinq ans. Charles lui avoua, que c'était lui la nuit précédente, et s'excusa de son comportement. Céline folle de bonheur se jeta dans ses bras en le remerciant. A partir de là et pour le restant de la semaine, les relations entre les français et Céline redevinrent exactement comme avant, les amis se retrouvèrent vraiment et Charles se démenait pour essayer d'avouer ses sentiments à Céline. Puis vint le jour du départ, Charles se forçat à parler à Céline:
«- Céline, je voudrais te dire quelque chose, c'est pas facile, donc laisse moi finir, je voudrais te dire que je t'aime et j'aimerai savoir si tu voudrais rentrer avec nous et vivre avec moi ?»
Céline s'effondra en pleurs:
«- Je ne peux pas, je suis sous serment, Charles, je suis désolé. Je t'en prie, pardonne-moi une nouvelle fois le mal que je te fais.
-Relève-toi, fit-il en l'aidant à se relever, viens avec moi nous allons aller voir la reine et nous verrons ce qu'elle en dira.»
Ils se dirigèrent tout deux vers le trône royal, la reine les attendait, elle avait mis à parti son temps pour pouvoir remplir sa promesse vis-à-vis du sorcier-guerrier.
«Mes enfants, je suis désolé d'avance pour ce que je vais dire. Je n'ai pas trouvé moyen de rompre le serment de Céline malgré le fait que je sois d'accord, cependant, d'ici deux ans cela devrait être possible.»
Céline recula d'un pas, puis s'enfuit en courant, et en pleurant. Elle fut vite rattraper par Charles qui la prit dans ses bras et lui murmura tout bas:
«- Deux ans c'est mieux que rien, tu dois vivre d'ici là, tu dois continuer à te battre pour vivre, nous correspondrons, je suis aussi malheureux que toi, mais malgré la distance, malgré l'horreur de notre monde aujourd'hui, je te jure sur mon amour pour toi, que je vivrai au moins jusqu'à la pour te revoir».
Ils revinrent tous les deux main dans la main au camp, la reine racontais l'histoire aux compagnons de Charles. Voyant des visages tristes se tourner vers eux, Charles se mis face à Céline,et lui dit:
«-J'attendrais», et pour la première fois, il l'embrassa pour sceller cette promesse.
J'attendrai
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- Crountie
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J'attendrai
Mon premier écrit publiable, je le poste bien que je ne sois pas satisfait parce que j'ai besoin d'une critique constructive pour progresser.
Spoiler (cliquez pour révéler) :
- Merlinus Mentis
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Re: J'attendrais
J'ai lu et j'essaierai de me re-pencher dessus demain...
C'est améliorable tant au niveau du fond que de la forme.
Mais si c'est améliorable, c'est que ce n'est pas à jeter.
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Mais si c'est améliorable, c'est que ce n'est pas à jeter.
- Crountie
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Re: J'attendrais
Très gentil de ta part. MerciMerlinus Mentis a écrit :Mais si c'est améliorable, c'est que ce n'est pas à jeter.
Ça me donne envie de m'améliorer
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Re: J'attendrais
Mon avis personnel:
Je trouve que tu vas trop vite. Tu oublies de nous situer, de nous donner un minimum de limites du type "le groupe se mit en marche dans la morosité générale et franchit l'orée de la forêt" ce genre de petite phrase qui cale une ambiance et un contexte géographique.
Tu enchaines trop d'actions en trop peu de lignes et c'est un peu décousu.
Je trouve que tu vas trop vite. Tu oublies de nous situer, de nous donner un minimum de limites du type "le groupe se mit en marche dans la morosité générale et franchit l'orée de la forêt" ce genre de petite phrase qui cale une ambiance et un contexte géographique.
Tu enchaines trop d'actions en trop peu de lignes et c'est un peu décousu.
- Llewellyn
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Re: J'attendrais
Mêmes avis.
Fais plus de paragraphes, cela améliore le confort de la lecture et signale une transition.
Peux-tu modifier le titre ? Il fait croire à un conditionnel, alors que c'est un futur.
Fais plus de paragraphes, cela améliore le confort de la lecture et signale une transition.
Peux-tu modifier le titre ? Il fait croire à un conditionnel, alors que c'est un futur.
« Hor befe gallet en em ober lazhañ, pe gwashoc'h bezañ kas en-dro. » Hermione
« On aurait pu se faire tuer, ou pire être renvoyés. »
“我们本可以被杀,或更糟的是被遣送回去。” 赫敏
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- Pantalaemon
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Re: J'attendrais
J'avoue ne pas avoir su dépasser le fait que c'était un truc supra-"autobiographique" à peine (pas) camouflé. Du coup, j'ai rien pu faire de mieux que lire en diagonale du premier tiers jusqu'à fin.
You don’t have sex near unicorns. It’s an ironclad rule. It’s tacky. (JK Rowling)
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Re: J'attendrais
Je suis d'accord avec lma (et Panta).
L'action est beaucoup trop dense, tu passes d'une chose à une autre en un clin d'œil, du coup ça fout en l'air toutes tes tentatives pour décrire les sentiments des personnages et transmettre ne serait-ce qu'un peu d'émotion au lecteur. On dirait que tu cherches à écrire ton histoire le plus vite possible sans faire attention à rien d'autre, ce qui te convient sans doute à toi, "l'écrivain", mais qui ne procure aucun plaisir au lecteur.
De plus, je trouve que tu emploies une quantité impressionnante de clichés, tant dans le caractère de tes personnages que dans certaines formulations... Après, tu fais comme tu veux, bien sûr ^^". Les clichés ne me posent pas de problème particulier s'ils sont un tant soit peu déguisés et qu'on prend la peine de les casser de temps à autres.
Pour finir, le mélange sorciers/elfes (car je suppose que ce ne sont pas des elfes de maison ) est une chose qui me déplaît particulièrement (mais ce n'est qu'un avis purement subjectif ^^). D'ailleurs, pourquoi as-tu posté ça dans la section des Potterfics ? Ça tient plus de l'heroic-fantasy que de l'univers potterien .
Après, au niveau de la forme, j'aurais beaucoup de choses à dire, mais je ne vais pas m'étendre là-dessus ici. Si tu penses que mes remarques en la matière pourraient t'être un tant soit peu utiles, MP (mais ne te sens pas obligé, hein ).
EDIT > je me rends compte après coup que j'ai été plus dure que je n'en avais l'intention... Donc je précise que si je critique, c'est pour essayer de t'aider à progresser et pas pour te casser ^^'.
L'action est beaucoup trop dense, tu passes d'une chose à une autre en un clin d'œil, du coup ça fout en l'air toutes tes tentatives pour décrire les sentiments des personnages et transmettre ne serait-ce qu'un peu d'émotion au lecteur. On dirait que tu cherches à écrire ton histoire le plus vite possible sans faire attention à rien d'autre, ce qui te convient sans doute à toi, "l'écrivain", mais qui ne procure aucun plaisir au lecteur.
De plus, je trouve que tu emploies une quantité impressionnante de clichés, tant dans le caractère de tes personnages que dans certaines formulations... Après, tu fais comme tu veux, bien sûr ^^". Les clichés ne me posent pas de problème particulier s'ils sont un tant soit peu déguisés et qu'on prend la peine de les casser de temps à autres.
Pour finir, le mélange sorciers/elfes (car je suppose que ce ne sont pas des elfes de maison ) est une chose qui me déplaît particulièrement (mais ce n'est qu'un avis purement subjectif ^^). D'ailleurs, pourquoi as-tu posté ça dans la section des Potterfics ? Ça tient plus de l'heroic-fantasy que de l'univers potterien .
Après, au niveau de la forme, j'aurais beaucoup de choses à dire, mais je ne vais pas m'étendre là-dessus ici. Si tu penses que mes remarques en la matière pourraient t'être un tant soit peu utiles, MP (mais ne te sens pas obligé, hein ).
EDIT > je me rends compte après coup que j'ai été plus dure que je n'en avais l'intention... Donc je précise que si je critique, c'est pour essayer de t'aider à progresser et pas pour te casser ^^'.
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Penny Royaltea a écrit :Marion Corleone, l’impératrice du mal en personne.
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Re: J'attendrais
Désolé, mais la tu as tort, ce n'est absolument pas autobiographique, c'est la seule critique que je remets en question parmi toute celles qui ont été faite, mais c'est vraiment tout faux.Pantalaemon a écrit :J'avoue ne pas avoir su dépasser le fait que c'était un truc supra-"autobiographique" à peine (pas) camouflé.
Marion, envois moi, stp le Mp en question
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Re: J'attendrai
Alors pourquoi l'utilisation de ton pseudo ET de ton prénom. Manque d'imagination ?
La Céline de ton histoire ne ressemblerait-elle pas dans ta tête à une fille pour laquelle tu aurais des sentiments (et le nom Céline est-il d'ailleurs aussi fictif que le nom Charles/Crountie) ?
N'aurais-tu pas, vu l'impossibilité de ces sentiments, trouvé refuge dans la fiction où ils peuvent se réaliser ?
Le mot autobiographie n'est peut-être pas le terme exacte (ce pourquoi il est entre guillemets), mais c'est celui qui me semble le mieux correspondre à l'impression que ça m'a laissée (Je sais que tu n'as pas rencontré des elfes au Moyen-Âge).
Si tu utilises ton propre nom et ton propre pseudo, c'est qu'il y a une raison.
La Céline de ton histoire ne ressemblerait-elle pas dans ta tête à une fille pour laquelle tu aurais des sentiments (et le nom Céline est-il d'ailleurs aussi fictif que le nom Charles/Crountie) ?
N'aurais-tu pas, vu l'impossibilité de ces sentiments, trouvé refuge dans la fiction où ils peuvent se réaliser ?
Le mot autobiographie n'est peut-être pas le terme exacte (ce pourquoi il est entre guillemets), mais c'est celui qui me semble le mieux correspondre à l'impression que ça m'a laissée (Je sais que tu n'as pas rencontré des elfes au Moyen-Âge).
Si tu utilises ton propre nom et ton propre pseudo, c'est qu'il y a une raison.
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Re: J'attendrai
Mon pseudo et mon prénom ? Plusieurs raisons, me dévoiler sur le fofo, je savais pas trop quoi mettre d'autre.Pantalaemon a écrit :Alors pourquoi l'utilisation de ton pseudo ET de ton prénom. Manque d'imagination ?
La Céline de ton histoire ne ressemblerait-elle pas dans ta tête à une fille pour laquelle tu aurais des sentiments (et le nom Céline est-il d'ailleurs aussi fictif que le nom Charles/Crountie) ?
N'aurais-tu pas, vu l'impossibilité de ces sentiments, trouvé refuge dans la fiction où ils peuvent se réaliser ?
La fille: J'ai rêvé d'elle la veille, et c'est tout, je lui ai parlé une fois dans toute ma vie, c'était à l'inté et je la croise de temps entemps au gré de nos emploi du temps, mais je n'ai aucun sentiments pour elle.
Pour la dernière question, j'avoue avoir été tenté de changer le prénom, mais après réflexion, non.
- penny royaltea
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Re: J'attendrai
Je t'avoue que j'ai vraiment du m'accrocher pour tout lire. Plusieurs raison à cela :
- Fais attention, à un moment dans ton texte, tu passes de l'utilistaion du présent (pas très adroit) au passé (plus à propos). Je ne sais pas si c'est voulu mais ça m'a génée.
- Ton texte manque de description, des personnages, des lieux... on a vraiment du mal à se situer dans ton récit. Pas besoin de faire des paragraphes de description, juste glisser quelques indices dans la trame narrative. Par exemple : "elle rejeta en arrière ses longs cheveux bruns", "il s'avança dans la clairière où des tentes étaient dréssées" fait déjà avancer la connaissance qu'on a des personnages et de l'ambiance.
- Tes personnages s'expriment de façon étrange pour des sorciers du 16ème siècle. Le "te demander de sortir avec lui" m'a un peu génée, par exemple.
Le conseil que je te donnerait est d'essayer de prendre ton temps dans les phases narratives. Tu passes trop vite d'une action à l'autre. On dirait que tu es pressé d'en finir et que tu bacles un peu ces parties pour arriver plus vite aux dialogues.
- Fais attention, à un moment dans ton texte, tu passes de l'utilistaion du présent (pas très adroit) au passé (plus à propos). Je ne sais pas si c'est voulu mais ça m'a génée.
- Ton texte manque de description, des personnages, des lieux... on a vraiment du mal à se situer dans ton récit. Pas besoin de faire des paragraphes de description, juste glisser quelques indices dans la trame narrative. Par exemple : "elle rejeta en arrière ses longs cheveux bruns", "il s'avança dans la clairière où des tentes étaient dréssées" fait déjà avancer la connaissance qu'on a des personnages et de l'ambiance.
- Tes personnages s'expriment de façon étrange pour des sorciers du 16ème siècle. Le "te demander de sortir avec lui" m'a un peu génée, par exemple.
Le conseil que je te donnerait est d'essayer de prendre ton temps dans les phases narratives. Tu passes trop vite d'une action à l'autre. On dirait que tu es pressé d'en finir et que tu bacles un peu ces parties pour arriver plus vite aux dialogues.
C.O.M.T.E.S.S.E. D.E. P.E.Y.R.A.C. du CFLM
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Re: J'attendrai
Demain midi j'ai pas cours, je crois que je vais retravaillez ce truc.