Une histoire, tout simplement !

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Lul800
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Une histoire, tout simplement !

Message par Lul800 »

Bon, ben voilà. J'ai écrit quelque chose et je voudrais vous le soumettre. Dites ce que vous pensez, lâchez-vous ! :wink: :wink:

Chapitre un

«Nouveau message »





« Il y a un message non lu dans votre boîte de récéption »

Sainte-Suzanne, le 14 Juillet,

Ma très chère Léna,
Pourquoi a-t-il fait cela ?
Le malheur a fondu sur nous telle la foudre sur un arbre solitaire. Il y a trois jours, le monde – mon monde – s'est éffondré.
Pourquoi a-t-il fait cela, le saura-t-on jamais ?
En effet, le 13 Juillet, j'avais rendez-vous avec Cyril. Ne le voyant pas arriver, je suis rentrée à la maison et j'ai appellé chez lui. Personne n'a répondu et il ne possédait pas de téléphone portable.
Prise de panique, j'y suis retournée et j'ai crochetté la serrure. Je n'aurais pas dû. J'aurais dû continuer à ignorer ce que j'ai vu.
Je te laisse.
Ta cousine,
Laure Madré.
P.S: Romain a envoyé une lettre à tes parents pour les informer de tout cela.
J'éteignis l'ordinateur. Je me sentais bizarre. Puis, j'ai pensé à Laure. Dès les premiers mots, j'ai compris qu'il s'était passé quelque chose de très grave. Je descendis voir mes parents. Je les trouvai dans le petit jardin derrière notre maison de vacances. Dès qu'il m'aperçu, mon père me dit, sans autre préambule :
_ Léna, fait ta valise, demain, je te raccompagne en France mais je ne resterai pas avec toi. Tu sais que ta mère et moi avons des affaires à traiter, ici. J'ai déjà prévenu Romain. Il viendra te chercher à la gare.
Le lendemain matin vers 10h, le train démarrait.
En descendant du train, en gare d'Evron, nous vîmes mon oncle Romain qui s'avançait vers nous. C'était un homme grand qui arborait des cheveux courts et châtains. Je l'avait toujours connu enjoué et rieur or, ce jour-là, Romain avait l'air sombre et la mine grave. Il serra la main de mon père puis, il se tourna vers moi, prit ma valise et me dit :
_ Viens, Laure nous attend à la maison.
_ Et toi, quand repars-tu? demanda-t-il à mon père.
_ Dans deux heures, je prend le prochain train en partance pour le sud.
J'embrassai mon père puis, Romain et moi nous dirigeâmes vers la sortie de la gare.
Dans la voiture, dès le départ, je parlai à Romain de ce jour terrible que Laure avait évoqué dans sa lettre. Il ne me répondit pas.
_ Ne t'en fais pas pour Laure, dit-il après un moment de silence, elle ira mieux dans quelques temps. Tiens, nous arrivons, ajouta-t-il.
A peine étais-je entrée dans la maison que j'entendis un grand cri et ressentis une étreinte semblable à celle d'un étau.
_ Léna ! Enfin !
Romain se mit à rire et s'écria :
_ Laure ! Lâche-la ! Tu vas l'étouffer !
Elle me lâcha et se redressa en chassant d'un geste impatient les mèches paille et bouclées qui lui tombaient devant le visage. Elle avait un teint rose vif et malgré son sourire, ses yeux restaient tristes. Elle avait toujours eut un regard vague comme si elle rêvait, mais je remarquai que ce trait de personnalité s'était accentué depuis la dernière fois que je l'avais vue.
Par la suite, nous nous amusâmes beaucoup. Nous avions eu l'idée d'un jeu très simple; pour accéder aux chambres, il fallait monter un escalier qui devint le centre de ce jeu qui consistait à ce qu'une personne se tienne au premier étage pendant que l'autre restait au rez-de-chaussé avec la valise. La personne qui se trouvait en haut devait mesurer le temps que mettait l'autre pour gravir l'escalier avec la valise. Ce fut une demi-heure de bonheur jusqu'à ce qu'arrive l'innévitable ; alors que je montais l'escalier pour la sixième fois et que j'était pratiquement arrivée, ma valise m'échappa et dévala l'escalier à pleine vitesse pour achever sa course contre le mur d'en face. Sous le grand miroir qui, par chance, ne se brisa pas.
Nous dévalâmes les marches quatre à quatre pour récupérer la valise et nous mettre à l'abri avant que Romain n'arrive. Une poignée de secondes plus tard, je montais l'escalier ma main gauche serrant fermement la rampe et ma main droite tenant tout aussi fermement la poignée de la valise. Arrivées au niveau de l'étage, nous nous mîmes à courir au moment où des pas arrivaient en bas. Nous nous jetâmes sur la porte de la chambre que Laure claqua: Romain s'était arrêté en bas de l'escalier.
_ Les filles ? Vous êtes là ? appella-t-il.
Laure mit un doigt sur ses lèvres et tourna silencieusement la clef. Les pas s'éloignèrent; je fut prise d'un fou rire comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Mais, quand nous eûmes retrouver notre sérieux, ni l'une ni l'autre ne trouvions de sujet de conversation alors, je me mis à lire les titres des livres rangés dans la bibliothèque. Je remarquai plusieurs livres que j'avais lu, moi aussi. Je me tournai vers Laure, car je trouvais ce sujet de conversation excellent étant donné la passion que nous avions toutes les deux pour les livres. Elle regardait le ciel par la fenêtre et elle semblait pas dans un état étrange ; on aurai dit qu'elle allait pleurer. Je savais très bien à quoi elle pensait et c'était précisémment le sujet que je voulais éviter.
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kyra
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histoire

Message par kyra »

je viens de lire ton histoire.
je trouve qu'elle est trés bien écrit :)
Qu'est-il arrivé à Laure :?:

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Lul800
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Message par Lul800 »

Merci :D :D ! Je posterai la suite demain, je pense !
Edit : N'hésitez pas à me faire part de vos moindres critiques, ça ne pourra que m'aider! :wink: :wink:

Edit : La suite !

Chapitre deux

« Coup de feu dans les coulisses »




Laure était encore dans sa chambre. Je prenais le petit déjeuner avec Romain. Nous discutions.
Soudain, une détonation retentit à l'étage. Sans même échanger un regard, nous nous précipitâmes. Tandis que nous montions l'escalier, j'entendis une voiture démarrer dans la rue. Romain frappa à la porte de la chambre de Laure, juste à côté de celle qui était provisoirement la mienne. Il n'y eu pas de réponse. Il tenta en vain d'ouvrir la porte, elle était vérouillée.
_ Ecarte-toi, me dit-il alors.
Il recula de quelques pas et se jeta contre la porte...qui ne céda pas.
_ Bon, Léna, soupira Romain, tu vas sortir de la maison et me dire si tu vois quelque chose depuis le jardin.
_ Ce ne serait pas plus simple si on avait la clef ? demandai-je.
_ Si, mais je ne l'ai pas.
Je descendis donc, traversai la cuisine, débouchai sur la terrasse surplombant le jardin. Encore quelques marches et me voiçi enfin dans le jardin. Tout était silencieux, immobile. Je levai les yeux et observai les fenêtres du premier étage. Soudain, j'entendis des pas précipités. Je me retournai et vis Romain arriver en courant et s'arrêter devant moi.
_ Voilà, me dit-il en se frottant l'épaule, j'ai réussi à ouvrir la porte.
Nous refîmes tout le chemin dans l'autre sens et nous nous retrouvâmes bientôt à notre point de départ. Romain entra le premier dans la chambre dont la porte était maintenant largement ouverte.
A l'intérieur, rien n'avait changé, sauf que la fenêtre était ouverte et qu'un cahier de petite taille gisait ouvert sur le sol.
Sur la page à laquelle il était ouvert, écrits à l'encre bleue, figuraient ces mots :
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil
A point perdu cette véprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil
Un simple poême..Je refermai le cahier. Après tout, peut-être que ce n'était pas qu'un simple poême. Je levai le cahier à la lumière du jour dans l'espoir, bien dérisoire, d'y trouver (peut-être) une sorte de sorte de filigranne. Rien, évidemment. Ce fut seulement lorsque je le refermait que je remarquai quelque chose. Stupéfait, Romain me regarda m'asseoir sur une chaise en tremblant.
_ Qu'est-ce qui t'arrive?
Je lui tendis le cahier.
_ Il y a du sang là-dessus. Là, sur le coin inférieur.
_ Mais oui ! s'exclama-t-il horrifié. Tu crois que...
Je haussai les épaules. Romain s'éloigna et je le vis se baisser pour ramasser quelque chose.
_ Tiens, dit-il d'un ton faussement détaché, j'ai retrouvé la clef.
Il me la mit dans la main mais je la jettai presque aussitôt sur le sol en criant :
_ Tu veut me faire avoir une crise cardiaque aujourd'hui, ou quoi ?
_ Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? répondit-il sur le même ton.
_ Il y a que c'est encore pire que le cahier! Regarde par toi-même.
Romain ramassa à nouveau la clef.
_ Tu as raison, souffla-t-il au bout d'une minute, il y en a aussi sur la clef.
Il s'arracha à la comtemplation de l'objet et reprit d'un ton plus vif :
_ Il faut prévenir la gendarmerie.
L'après-midi même, l'enquête débuta. Immédiatement, on établit un périmètre de sécurité autour de la maison. A la fin de la journée, je ne comptai plus le nombre de fois où j'avais dû raconter ce qui s'était produit et j'avais entendu tellement de questions, certaines des plus surprenantes, que j'avais de plus en plus de mal à me rappeller ce qui s'était réellement passé.
Aux environs de dix-neuf heures, le commandant improvisa, dans le salon, une réunion destinée à dresser le bilan des recherches.
_ Au total, nous possédons deux indices capitaux pour la suite de notre enquête, annonça-t-il d'emblée, premièrement, nous avons trouvé de la terre sur les lieux du crime. Etant donné l'heure matinale, il me semble impossible qu'elle ait été amenée là par la victime de quelque manière que ce soit.
Le commandant se tourna vers Romain qui hocha la tête en silence. Il reprit :
_ Le problème est le suivant : Comment l'agresseur aurait-il pu entrer puisque la porte était fermée à clef ? Et même si cela n'avait pas été le cas, comment aurait-il pu entrer dans la maison ?
Venons-en au second indice. Il s'agit là aussi des mêmes traces de terre mais, cette fois-ci, sur le rebord d'une des fenêtres de la pièce où nous nous trouvons et qui est située sur le même axe horizontal que la fenêtre de la chambre de la victime. Un adulte de grande taille peut très facilement l'atteindre et, si elle est ouverte, se glisser dans la pièce.
En dernier lieu, nous allons faire analyser le sang retrouvé sur le carnet et sur la clef, que nous garderons sous scellés.
Sur-ce, bonsoir et bonne nuit.
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little_Ln
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Message par little_Ln »

salut !
je voulais savoir si tu pensais poster la suite, parce qu en deux chapitres j'ai accroché !! tu as un bon style et il y a du suspense !!
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Lul800
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Message par Lul800 »

Merci beaucoup ! :D :D J'en ai commencé une autre, alors, je l'avais un peu laissé tomber ! Voici la suite !

Chapitre trois

« La représentation interrompue »





Le lendemain matin je fus réveillée par des cris qui me parvenaient un peu atténués à travers les volets clos. J'ouvrai la fenêtre et me penchai. Je vis Romain, sur le trottoir, devant le portail, qui discutait à grand cris avec un homme qui portait un chapeau de feutre beige. En me penchant encore un peu plus, je vis qu'un appareil photo pendait à son cou.
Je descendis et sortis devant la maison. Lorsque l'homme me vit, il leva son appareil photo mais Romain le bouscula en criant :
_ Vous n'avez rien à faire ici !
_ Monsieur, reprit l'homme au chapeau de feutre, en tant que journaliste, j'estime avoir le droit de connaître les raisons de la présence de la gendarmerie, ici, hier après-midi pour pouvoir en informer les lecteurs de.. .
_ Allez vous-en ! hurla Romain, si fort que je vis la voisine d'en face écarter les rideaux de son salon pour connaître l'origine de tout ce bruit.
Le journaliste fit mine de s'éloigner mais, au dernier moment, il se retourna vivement et prit en photo la façade de la maison, et moi avec.
Romain bondit et saisit l'appareil photo qui s'écrasa avec fracas dans le massif de rododhendrons. Le journaliste ne demanda pas son reste et déguerpi.
_ Bon, rentre maintenant,me dit Romain.
Je préférai ne faire aucune allusion à ce qui venait de se passer.
Comme nous pénétrions dans la cuisine, Romain saisit le journal posé sur la table, et, sans un mot,me le tendis. Je lus cet article :
Des fantômes dans le donjon de Sainte-Suzanne

Hier, mardi 17 Juillet, au soir, un membre de notre rédaction, chargé d'écrire un article sur la reconstitution historique de la « vie » du donjon de Sainte-Suzanne, a été témoin d' étranges évènements. Alors que la représentation venait tout juste de commencer, les comédiens furent interrompus par une mélodie chantée, qui semblait venir de l'intérieur même du donjon.
« Après que tous les spectateurs, ainsi que les acteurs, se furent précipités dans le donjon, nous fûmes bien obligés de constater qu'il était vide. », a déclaré le journaliste.
Oeuvre de plaisantins ou véritables fantômes? Nous ne le sauront probablement jamais.
J. Ipse

Je refermai le journal et le rendis à Romain en demandant :
_ Qu'est-ce que cela veut-dire ?
_ Cela veut dire que je sais où est Laure.
_ Et où ça ?
Il désigna le journal.
_ Dans le donjon ? m'exclamai-je. Tu ne crois tout de même pas que... Il y a des dizaines de visiteurs par jour qui viennent le visiter !
_ Cela ne veut rien dire, répondit-il très calmement, va te préparer, nous partons dans dix minutes.
_ Pour aller où ?
_ A ton avis ?
Je le regardai et je m'écriai :
_ Attends, tu ne penses pas qu'on va pouvoir fouiller le donjon comme on veut ?
_ Va te préparer, je te dis, tu verras bien quand nous y seront.
Cinq minutes plus tard, nous étions dans la rue de la Cité. C'était une voie piétonne , en pente, qui menait au centre du village. Nous longeâmes le magnifique jardin qui entourait une magistrale bibliothèque.
_ Au fait, me dit Romain tandis que nous passions devant un bar-tabac enfumé malgré la chaleur, le commandant m'a appelé. Ils ont eu les résultats des analyses. Il s'agit du sang d'un homme, ce n'est donc pas Laure qui a été blessée, c'est son agresseur. La théorie de la gendarmerie est la suivante : L'agresseur entre par la fenêtre; Laure, le voyant, lui jette un livre qui le blesse au front; l'homme porte sa main à sa blessure et se couvre de sang le bout des doigts, il sort un pistolet, tire, blessant Laure, qui perd connaissance ; pour se donner le temps de fuir, l'homme verrouille la porte, tachant la clef de sang. Il jette celle-ci au loin dans la pièce pour éviter qu'on la récupère de l'extérieur. Il se sauve par la fenêtre, emportant Laure avec lui.
Nous débouchâmes sur la place Hubert II, puis nous prîmes une ruelle gravillonée à droite de l'église et nous nous trouvâmes devant les vestiges de l'imposant donjon.
_ Je te répète, dis-je, que je ne vois toujours pas comment tu veux faire.
_ Tu m'agaces, répondit Romain, suis-moi et tais-toi.
Je le suivis. Nous entrâmes dans le bureau d'accueil. C'était une très petite pièce où l'on avait réussi à faire tenir deux bureaux avec, sur chacun d'eux, un ordinateur et une caisse enregistreuse. Le long des murs s'étiraient des présentoirs qui croulaient sous les dépliants touristiques.
Il n'y avait qu'une seule employée ce jour-là, et elle me sembla passablement ennuyée. Romain s'avança un peu plus dans la pièce et lança un «bonjour ! »jovial et retentissant. Surprise, l'employée leva la tête et son visage prit la même expression que si elle avait été témoin d'une apparition.
_ Monsieur Madré ! s'exclama-t-elle, ça par exemple ! Alors ce prochain livre sur Sainte-Suzanne, c'est pour quand ?
Il faut préciser que Romain était historien.
_ Pas pour tout de suite, répondit-il, pour le moment, je suis en vacances. Mais, vous avez l'air soucieuse, qu'est-ce qui se passe ?
_ C'est juste à cause de ce qui s'est passé l'autre soir. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler...
_ Oui, je l'ai lu dans le journal ce matin. En fait, c'est pour ça que je suis là...Est-ce que nous pouvons ? demanda-t-il en désignant le donjon.
_ Oui, bien sûr, répondit-elle en s'écartant pour nous laisser passer.
Une fois à l'extérieur, nous nous dirigeâmes vers le donjon. Il n'en restait plus que les murs mais il était très interessant du point de vue architectural parce qu'il était de forme rectangulaire.
Quand nous fûmes à l'intérieur, Romain se mit à chercher un peu partout. A la base des murs, sur le sol...
Après une bonne heure d'inspection minutieuse, nous n'avions toujours rien trouvé.
_ Rentrons, décréta Romain, et, comme dit le proverbe : « Demain, il fera jour ».
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lillyne
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Message par lillyne »

il y a du suspense, mais il y a quelques fautes de français (pas beaucoup) et je trouve que le passage du premier au deuxième chapitre est assez rude... (et puis j'ai toujours pas comprsi le mail, mais ça c'est peut etre normal ^^)
Mais c'est pas mal du tout, j'attend la suite!

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Lul800
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Message par Lul800 »

Des fautes de français ? :shock: Où ça ?
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Message par Lul800 »

Chapitre quatre

« Réel cauchemar_Acte un. »



Cette nuit-là, je fus réveillée par une voix douce qui m'appelait. J'ouvris les yeux et ce que je vis me glaça de terreur. Laure se tenait devant moi. Mais ce n'était pas celle que je connaissais, elle portait une longue robe bleue à la romaine et un voile recouvrais ses cheveux. Elle avait aussi un voile attaché aux deux extrémités à des bagues qu'elle portait à chaque majeur.
_ N'aie pas peur, me dit-elle.
_ Co...comment t'as fait ça? demandais-je d'une voix tremblante.
_ Léna, écoute, ce n'est pas ça qui est important. Toi et Romain êtes allés au donjon aujourd'hui, je vous ai entendus, je ne vais pas rester longtemps alors écoute. Dit à Romain que c'est Chéméré qui me retient, dis lui aussi...que je suis une des trois Ephéridis.
_ Une des... Quoi ?
_ Dis-lui, il t'expliquera tout.
Soudain, j'entendis un chant semblable à un murmure et j'entendis ces mots:
_ Le passage...La mule blanche...
Un instant plus tard, Laure avait disparu.
Un tintement retentit dans ma tête et tout se mit à tourner très vite autour de moi dans un tourbillon de couleurs. Je fermai les yeux.
Lorsque je les rouvris, j'étais dans une pièce sombre aux murs et au sol de pierre brute. Je voulus poser les mains sur la paroi qui se trouvai derrière moi mais je ne sentis que de l'air sous mes mains comme si j'étais immatérielle.
Contre le mur du fond, j'aperçus une silhouette famillière mais avant que j'ai pu m'avancer, trois hommes entraient dans la pièce.
_ Je t'ai observée, je me doutai que tu en étais une.
Laure tourna la tête. Celui qui venait de parler restait dans l'ombre et je ne voyais pas son visage.
_ Une quoi ? demanda Laure d'un ton abrupt.
_ Une Ephéridia, bien sûr ! s'écria l'homme d'un ton impatient.
Il s'était avancé, sortant de l'ombre. De taille moyenne, il semblait très fort. Chéméré s'avança vers la jeune femme. Au premier coup d'oeil, je compris que les deux personnes se détestaient. Soudain, je poussai un hurlement de terreur ; l'homme avait saisit Laure par les bras et l'avait projetée contre le mur. Après avoir heurté le mur de plein fouet, elle s'affaissa sur le sol. Ce fut lorsqu'elle se redressa que je m'aperçus qu'elle était blessée. Son vêtement était déchiré, laissant voir une effroyable blessure à l'épaule.
Chéméré éclata d'un rire singulièrement déplaisant.
_ C'est donc ça qu'on vous apprend dans ton école de médecine ? dit-il en désignant la blessure. On vous apprend qu'agraver les blessures soigne plus vite ?
Laure ne répondit pas.
_ Tu as essayé d'enlever la balle, n'est-ce pas ? reprit-il. Un bon réflexe. Mais voilà le problème ; nous ne sommes pas dans une salle de classe, ici, l'enjeu n'est pas d'avoir une bonne note, ici, l'enjeu c'est la vie !
Il avait le regard fou.
_ J'ai toujours su que tu n'était qu'un butor, un rustre assoiffé de pouvoir, siffla Laure.
_ Je te conseille de tenir ta langue, dit Chéméré très calmement, sinon, il pourrait bien t'arriver quelque chose de fâcheux.
L'homme sortit un poignard de sa poche et l'approcha du visage de la jeune femme.
Soudain, tout se remit à tourner et, un instant plus tard, j'étais de retour dans ma chambre.
Je jetai un coup d'oeil à mon réveil et demeurai bouche bée ; une minute à peine s'était écoulée depuis que je m'étais réveillée. Revenant de ma surprise, je me précipitai hors de ma chambre. Et je heurtai quelqu'un. En levant la tête, je vis Romain qui me regardait, il était très pâle. Je me mis à parler très vite.
_Romain, tu ne me croiras jamais, j'ai vu...
_ Ne t'emporte pas, je le sais.
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Verrouillé

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