Il me semblait qu'il y avait un topic semblable mais je l'ai aps trouvé alors, bon, j'en crée un nouveau...
A vos stylos cette fois-ci!
Bon, je suis nulle en rimes, mais ce poème est en alexandrins, bien qu'il y ait quelques vers bancaux (vi vi, le pluriel de bancal! )
Tu as volé son cœur, sans doute inconsciemment
Pour ton sombre regard, peu à peu il chavire
Pour chacun de tes mots, il palpite de bonheur
A chacun de tes gestes, il s’embrouille un peu plus.
Elle ne réalise pas qu’une flèche l’a transpercée
Et qu’elle s’enfonce plus chaque jour dans sa propre chair
Comme le venin engourdi lentement sa proie.
Bientôt elle comprend enfin, que tu l’as touchée
Abattue dans le dos sans le moindre soupçon
Elle s’effondre sur le sol et souffre sans un souffle
Porte ses mains à son cœur et étouffe sa douleur.
Au regard suppliant, tu restes de marbre
Aux gémissements, s’empare de toi un cœur de pierre
Aux appels à l’aide, tu t’écartes, ignorant.
Il suffit qu’elle croise ton regard, qu’elle aperçoive ta silhouette
Que vos corps se frôlent ou que ta voix lui parvienne
Pour que s’éveille en elle cette immense douleur
Au travers de laquelle elle perçoit une joie
Si faible, celle de te savoir si près d’elle!
Ses grands yeux te contemplent
Son esprit l’avertit
Mais son cœur dépéri.
Elle pourrait en mourir tant elle est fragile.
Son cœur saigne à n’en plus pouvoir, remplaçant des larmes
Qui ne coulent pas, hurlant à la lune son amour pour toi.
Mais tu restes sourd, muet et aveugle.
Comment pourrais-tu voir et comprendre une colombe invisible ?