Bienvenu pour ceux que je n'avais jamais vus!! Ca me fait plaisir de voir que ma fic semble plaire un peu à certains...
, je ne pensais pas trop qu'elle était aussi lue en fait... mais ça me fait drôlement plaisir!!
Alors pour la suite, le chapitre suivant est très important, c'est vraiment un tournant de la fic, et on va en apprendre plus sur Tom (et sur la personnalité d'Elena)!
Chapitre 22 : La vraie nature de Tom
Elena était sûre qu’il devait se trouver dans la salle commune des Serpentards et elle s’y dirigea rapidement. Elle avait inventé une excuse à Matteo pour ne pas qu’il cherche à la suivre et à lui poser trop de questions, et elle avait réussi à s’extirper facilement de la salle commune sans trop de dommage. Mais demander la cape d'invisibilité à Matteo aurait été trop risqué, il se serait forcément douté de quelque chose, donc, c'est complètement visible qu'elle se hâta dans les couloirs sombres de Poudelard.
Elle entra dans l’antre sacré des Serpentards en donnant le mot de passe, elle espérait voir Tom avant que les autres Serpentards ne lui jètent un sort en raison de son intrusion. Et elle le vit assis en plein milieu d’un groupe gigantesque d’élèves, de jeunes comme de plus vieux qui semblaient boire complètement ses paroles. Personne ne l’avait vue pour le moment, et elle en profita pour tendre l’oreille sur les déclarations de Tom, mais celui-ci tourna subitement la tête dans sa direction et s’arrêta de parler. Il avait dû la sentir ou la voir avec son œil d’auror.
Il quitta son assemblée et se dirigea vers elle. Tous les Serpentards venaient maintenant de constater sa présence, et certains semblaient sur le point de lui sauter dessus, mais Tom leva la main pour calmer les ardeurs de ses adeptes.
- Je crois que nous ferions mieux de sortir Elena, tu n’as rien à faire ici.
Elle acquiesça et le suivit après avoir fait un bref coucou ironique de la main aux Serpentards ahuris de voir que Tom ne la punissait pas d’être entrée par effraction dans leur salle commune.
Maintenant qu’ils étaient seuls dans les couloirs, Elena se sentait de moins en moins sûre d’elle et pas vraiment en sécurité. Elle le suivait toujours sans placer un mot, et se demandait où il comptait l’amener. Il entra dans une salle et elle le suivit en réalisant qu’elle n’avait jamais fait attention à cette pièce auparavant.
- Je présume que ça doit être important pour venir dans la salle commune des Serpentards en sachant que ceux-ci seraient ravis d’avoir une excuse pour te torturer.
Il semblait plus dur et raide que d’habitude, ses yeux étaient vides et froids. Connaissait-il la raison de sa visite ?
- J’irai aux faits, Tom. M’as-tu droguée et faite enlever au bal pour que les ministres m’interrogent ?
Il la regarda sans laisser paraître la moindre émotion. Aucune surprise, aucune colère, aucun sentiment de culpabilité… rien. Il l’invita à s’asseoir sur des fauteuils en cuir bruns. Elle laissa ses yeux errer dans la pièce où ils se trouvaient, rien ne ressemblait à une quelconque salle de cours, ni à un ancien bureau. Cette salle était pauvrement décorée, les murs étaient en pierre et appart les fauteuils et la petite table entre eux deux, le vide s’imposait impérieusement. L’atmosphère s’y dégageant la mettait mal à l’aise, elle ne savait pas pourquoi. Même le feu dans la cheminée semblait refroidir la pièce, rien n’était chaleureux, rien ne la mettait à l’aise. Elle regarda ensuite Tom, dont la manche semblait gigoter sans qu’il n’y prête attention. Elle vit ensuite une tête apparaître de sa manche, puis un corps longiligne et fins. C’était un serpent. Il continua son chemin et s’enroula autour de la main de Tom qui le caressa machinalement.
- C’est grâce à lui si j’ai remarqué ta présence tout à l’heure, il a tout de suite senti ton cœur, sais-tu pourquoi ? demanda t’il froidement et lentement, comme une menace ; car tu étais la seule personne à ne pas ressentir de peur en ma présence. Il l’a tout de suite senti. Mais maintenant, il semble que tes craintes prennent le dessus, n’est-ce pas ?
Elena resta impassible. Comme pouvait-il domestiquer un serpent, et pourquoi essayait-il de lui faire croire qu’il pouvait comprendre ce qu’il disait.
- C’est impossible, les Fourchelangs ont tous disparu.
- Crois-tu ?
Elena l’entendit siffler et réalisa qu’il parlait au serpent. Celui-ci semblait subjuguer par sa voix alors que sa tête ondulait de droite à gauche, et il se déroula de sa main pour aller dans sa direction. Elle ne bougea pas et le regarda avancer et monter sur le fauteuil pour s’approcher de sa tête. Elle haïssait les serpents, surtout les petits et fins qui étaient les plus dangereux. Une morsure, et c’était la mort assurée. Elle ne savait pas si celui de Tom était venimeux, mais quelque chose lui disait que oui.
- Il ne te fera pas de mal. Alors maintenant reprenons notre conversation ; dit il alors que le serpent s’enroula autour de son épaule, tout près de sa gorge, et semblait réfléchir sur l’endroit qu’il allait préférentiellement attaquer.
- Tu cherches à m’intimider ? lui lança t’elle en essayant de paraître sûre d’elle.
- Pas le moins du monde. Je te fais juste partager une de mes passions, les serpents.
Le serpent descendit sur ses genoux et sembla s’endormir après avoir trouvé une position confortable, elle se sentait un peu plus rassurée.
- Tom, je ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Tu m’as invitée au bal pour pouvoir me droguer et demander à tes mangemorts de m’amener aux ministres pour me torturer ? Pourquoi ?
- Comment les as-tu appelé ?
Elle sourit, satisfaite de son petit effet sur lui.
- Mangemort. J’ai découvert l’identité de l’un des Serpentards qui m’a enlevée et enfermée dans un cachot, et j’ai découvert qu’il portait une plaque sur laquelle était inscrit ce sigle. J’ai tout de suite fait le lien avec le nom que tu as emprunté. Voldemort, mangemort... ce n'était pas difficile.
- En effet, il faisait bien parti de mes mangemorts, mais plus maintenant. Je suis surpris qu’il OSE encore garder cette plaque après l’affront qu’il m’a fait, je lui en toucherai deux mots.
Ce fut à son tour de paraître surprise et intriguée, surtout par l'accent qu'il avait porté sur le mot "ose".
- Quelles preuves as-tu contre moi Elena ; dit-il avec amusement alors que ses yeux gardaient cette froideur coutumière.
- Aucune. Je ne cherche pas à te faire accuser de quoique ce soit, je veux juste comprendre. Mais tout me ramène à toi, même si je n’ai pas voulu le croire. Tu t’es absenté au moment opportun, le verre que tu m’as donné était drogué, le Serpentard, le retourneur de temps…
- Tu veux vraiment connaître la vérité ? demanda t’il, en étant nullement impressionné par ses conclusions.
- Oui. Je veux savoir pourquoi.
Il sourit et la regarda encore plus froidement malgré ton sourire.
- Je n’étais au courant de rien lors du bal. Un des deux Serpentards dont tu parles m’a interrompu pour une affaire importante, et j’ai dû te laisser. Il s’avère que c’était un leurre. Pendant mon absence, ou pendant que je dansais avec toi, ils ont drogué ton verre, et t’ont enlevée sans que je puisse intervenir puisque je me trouvais à l’opposé du château. J’ai pensé au départ que tu t’étais vraiment couchée, mais plus tard dans la soirée, j’ai entendu parler d’une fille évanouie dans le parc, et quand je suis arrivé sur les lieux, je t’ai aperçue avec Parietti qui te tenait alors que tu semblais mal-en-point.
Elena n’osait pas l’interrompre. Une partie d’elle voulait croire qu’il n’avait pas joué un rôle dans cette affaire, mais la seconde partie lui disait qu’il lui mentait.
- C’est alors que j’ai tout compris. J’ai retrouvé les deux Serpentards et je les ai fait parler. Ils m’ont tout avoué, qu’ils avaient été payés par les deux ministres pour que ceux-ci t’interrogent sur les combats de moldus auxquels tu avais assisté pendant que j’étais occupé ailleurs sans me douter de ce qu’ils trafiquaient. J’ai alors décidé d’utiliser mon retourneur de temps.
Au fur et à mesure de son récit, Elena sentait ses muscles se raidir par la contrariété et la peur. La personne en face d’elle n’était pas celle qui l’avait embrassée spontanément et qui avait dansé agréablement avec elle durant le bal… cette personne était un vrai monstre.
Tom avait donc retourné le temps au moment où les ministres l’interrogeaient, et il avait fini par avoir une discussion avec eux sur leurs intentions. Tom, tout en racontant cela, semblait calme et posé, et il lui racontait, toujours aussi sereinement qu’ils avaient fait une grosse erreur en essayant de le mettre à l’écart et de lui désobéir.
Car Elena comprit tout de suite que Tom n’avait jamais été un pion des deux ministres, mais qu’il les avait dirigés et contrôlés tout ce temps, même durant les combats de moldus. Tout semblait passer par lui, même les moindres gestes et paroles des ministres. Alors, quand ceux-ci ont décidé d’aller interroger Elena sur ce qu’elle savait des combats en le tenant à l’écart et lui désobéissant, il perdit patience et décida de les faire disparaître.
Elle sentait son cœur battre à la chamade, alors que le serpent se tenait toujours sur ses jambes, et elle ne voulait plus entendre la suite. Pourtant elle était subjuguée par cette histoire et elle le laissait parler sans l’interrompre.
- Il n’y avait qu’un seul moyen pour les faire définitivement taire, car Dumbledore au courant, je ne doutais pas cher de leur parole et de leur volonté de garder le silence, ils m'auraient dénoncé sans remord. Alors j’ai ensorcelé le plus faible, je lui ai lancé l’imperium pour que celui-ci aille tuer le second ministre.
Elena sentit son estomac faire un bond et une boule grandit dans sa gorge l'empêchant momentanément de respirer. Elle sentit un frisson envahir son dos et se força à continuer à regarder Tom dans les yeux.
- C’était si simple, se vanta t’il en souriant de toutes ses dents, et personne n’a pu envisager une seconde que j’y étais pour quelque chose.
- Tom, tu n’as pas fait ça.. ? Tu as tué un ministre et envoyé le second à Azkaban !
- Oui, je l’ai fait sans remords. Elena ; reprit-il sérieusement ; ils étaient dangereux, ils aurait pu me dénoncer pour ces combats de moldus, et j’aurais du dire adieu à mes ambitions. Ils se sont de plus, retournés contre moi, en croyant pouvoir me doubler de la sorte. Et finalement, ils s’en sont pris à toi. Ils t’ont torturée et droguée. Je suis sûr que tu es satisfaite de leur sort.
- Non, non je ne le suis pas ! Et tu ne m’as pas tout dit. Pourquoi est-ce moi qui ai découvert le corps ? je ne crois pas au hasard.
Il sourit et tendit ses mains vers les flammes de la cheminée, puis il se leva et s’approcha d’elle. Il s’accroupit à son niveau et le serpent grimpa sur son bras. Tom ne bougea pas, il la regardait étrangement, une lueur brillait dans ses yeux. Une lueur rouge.
- J’ai eu pitié de toi, et j’ai décidé de te laisser un petit cadeau sur le cadavre.
- La pensine ! réalisa t’elle sur le coup, en murmurant pour elle même.
- Ce n’est pas facile de se réveiller dans un endroit inconnu en ne sachant un traître mot de ce qui est arrivé auparavant. Alors, avant de mettre mon scénario en place, j’ai soutiré les pensées de Trianey, et je les ai mises dans un flacon que j’ai ensuite laissé sur le corps lors de sa mort. Je suis ensuite allé te voir, et je t’ai ensorcelée pour que tu retrouves le corps quelques jours plus tard, et que tu sois tentée de voler le flacon à son cou en gardant le silence sur cette découverte. J’y avais laissé tout ce dont tu avais besoin pour te sentir rassurée sur ta soirée.
Elena n’arrivait pas à y croire, elle ne pouvait tout simplement pas réaliser que Tom était un meurtrier. Il n’avait pas simplement tué quelqu’un, il avait imaginé tout un plan machiavélique pour ne pas qu’on le soupçonne et pour faire payer les ministres. Il aurait pu effacer la mémoire des ministres pour ne courir aucun risque, mais Tom voulait se venger, il n’aimait pas être contrarié et offensé. Elle commençait à vraiment comprendre la nature de ce sorcier, elle qui n’avait jamais voulu ouvrir complètement les yeux en sa présence… elle avait toujours trouvé son esprit malin et ingénieux. Elle avait toujours adulé la façon dont il manipulait les gens, et arrivait à ses fins, mais pour la première fois, Elena réalisait qu’elle avait un monstre devant elle.
Et pourtant, elle avait l’impression qu’il avait essayé de la protéger d’une certaine manière. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait agi de la sorte pour elle, c’était incompréhensible.
- Pourquoi as-tu fait ça pour moi ? Tu aurais pu m’en vouloir d’avoir assisté à ces combats et d’en avoir parlé à Dumbledore.
- Oui bien sûr. Mais ce qui m’a intrigué, ce n’est pas le fait d’avoir dénoncé ces combats, c’est le fait de ne pas me craindre ensuite. Tu semblais intéressée et amusée par la situation je me trompe ?
- Non ; se défendit-elle ; ces combats étaient horribles et inhumains !
- Pourquoi t’es tu intéressée à moi ensuite alors ? Je t’intriguais n’est-ce pas ?
- Je voulais juste comprendre comment tu avais pu en arriver là !
- Foutaise, tu te mentais à toi-même ! Je t’intriguais plus que cela, et puis la magie noire te plaisait et t’attirait… tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce que cela pourrait faire de se laisser simplement aller à de tels actes… tu te demandais si tu y ressentirais du plaisir…
- Non ! Je ne suis pas comme ça ! s’exclama t’elle d’une voix forte ; je ne suis pas ce genre de sorcière !
Tom sourit et mit une main sur celle d’Elena. Son contact était désagréable, sa main était froide, voir gelée, mais pourtant elle ne retira pas la sienne. C’était comme si Tom lisait en elle, comme s’il ne voyait que le mal en elle. Pourtant elle savait qu’il se trompait, elle n’était pas cette chose qu’il avait décrite avec tant de satisfaction.
- Tu aimerais savoir ce que ça fait d’avoir tous les pouvoirs possible et inimaginable… tu te demandes si tu ne serais pas plus heureuse, je me trompe ?
- Non, ne dis pas cel-
- Tu me regardes et tu te demandes ce que cela pourrait faire de toucher à cette magie si forte, et si puissante ! tu as envie de savoir si tu y ressentirais de la satisfaction d’être enfin libérée de ce poids.
- Arrête ! cria t’elle en tremblant, je ne suis pas comme ça ! Tu te trompes sur mon compte !
Sa tête ne faisait que lui hurler qu’elle était quelqu’un de bien, mais une autre voix lui affirmait que Tom avait raison, et que c’était la raison pour laquelle elle avait peur.
Elle tremblait de tous ces membres, tout était étrange autour d’elle, la pièce s’était mise à chauffer, et elle avait l’impression de suffoquer maintenant. Tom n’était qu’à quelques centimètres d’elle et il la regardait dans les yeux. Elle essayait d’éviter son regard, mais il posa sa deuxième main sur son visage et la força à le regarder dans le fond de son âme.
- Tu as peur Elena, tu as peur de ce que tu peux découvrir en toi, de tes passions refoulées, de tous tes désirs profondément cachés qui ne demandent qu’à êtres assouvis…
- Tu te trompes Tom ; arriva t’elle à peine à articuler tellement sa bouche était sèche.
- Alors tu me repousseras quand je… dit-il en se rapprochant d’elle ; quand je t’embrasserai.
Et il déposa ses lèvres sur les siennes et elle ne fit aucun mouvement pour le repousser. Elena avait l’impression qu’elle n’était plus la même, que d’une certaine façon, Tom l’avait ensorcelée en ce moment et que son esprit n’arrivait plus à distinguer le bien du mal. Ils s’embrassèrent de plus en plus passionnément jusqu’à ce qu’elle reprenne raison et qu’elle le repoussa.
- Tu as tord, je ne suis pas comme toi ! murmura t’elle en pouvant à peine parler.
Tom se releva et retourna s’asseoir sur son fauteuil. Il ne laissait transparaître aucune émotion, toujours rien. Elena se leva en espérant pouvoir tenir sur ses jambes qui tremblaient comme des brindilles au vent, tout en le regardant.
- Je ne révèlerai pas ton secret. Mais en retour, ne t’approche plus de moi.
- Je ne t’approcherai plus ; dit-il en souriant ; c’est toi qui viendras à moi, toute seule, de ta propre volonté. Car tu sais que ce que je t’ai dit est vrai, et tu le sens au fond de toi.
- Adieu Tom.
Elena partit lentement vers la porte, puis quand elle fut hors de vue de Tom, elle se mit à courir courir aussi loin qu’elle le pouvait. Elle ne sentait plus rien, juste une grande peur au fond de son ventre, une peur horrible qui semblait diminuer à mesure qu’elle courait. Elle avait tellement peur de réaliser que ce qu’avait dit Tom soit vrai… elle s’arrêta lorsqu’elle n’eut plus assez de souffle pour continuer. Elle ne savait pas ou elle était, elle était passée par le parc et était entrée dans la forêt interdite sans le réaliser réellement.
Elle s’assit par terre malgré le froid et la pluie et essaya de reprendre son souffle. Elle vivait un véritable cauchemar, et ce n’était que la rentrée des vacances…
Elle essaya de faire le vide et de se concentrer. Tom avait tord sur toute la ligne, et elle devait en être persuadée pour continuer. La magie noire ne l’avait jamais attirée, par curiosité peut-être, mais elle n’aurait jamais eu le cran de l’utiliser sur une personne, sorcier ou moldu. Puis elle se remémora les paroles de Tom au sujet des combats de moldus. Elle se rappelait maintenant très bien dans quel état cette vision d’horreur de moldus défigurés et dépecés l’avait mise, non, elle n’avait ressenti aucun plaisir en assistant à cela. Mais pourquoi alors avoir continué à s’intéresser à Tom ? se demanda t’elle intérieurement.
- Car tu avais la foi, tu gardais l’espoir qu’il n’était pas comme ça. Tu t’aveuglais. Il te donnait l’impression d’être importante, et tu appréciais ce compliment, voilà pourquoi !
Mais Tom était sans espoir. Elle en avait la preuve maintenant qu’il avait avoué avec satisfaction et fierté avoir organisé la mort de Trianey en lançant l’imperium à Lini. Il avait même été jusqu’à lui soutiré ses pensées pour constituer une pensine qu’elle a pu voler en découvrant le corps. Elle se sentait sale de l’avoir embrassé, elle s’en voulait de s’être laissée envahir par son aura de mal et de désir, elle se sentait vraiment sale. Mais la course et la pluie la lavaient de ces remords, comme une confession lavait des pêchés. Elle avait froid, mais elle se sentait enfin humaine à cet instant.
Elle entendit du bruit derrière elle, et elle éclaira les alentours avec sa baguette. La nuit était épaisse et profonde, et même la lumière pourtant puissante de sa baguette n’arrivait à éclairer les alentours suffisamment. Elle se leva subitement en entendant encore ce craquement sonore puis aperçut avec soulagement un centaure et elle abaissa sa baguette.
- Tu me sembles perdue, jeune sorcière ; lui dit-il de sa voix mystérieuse.
- Oui, j’avais besoin de courir, et je me suis égarée.
- Mais ton âme est sur le chemin, tu ne dois pas t’inquiéter.
- Comment ? interrogea t’elle en réalisant qu’il ne parlait pas de la forêt.
- Sirius est superbe ce soir. Peux-tu voir Sirius ? Il annonce de bien tristes nouvelles.
- Heum, pourriez-vous m’indiquer le chemin de Poudelard s’il vous plait ? interrogea t’elle en espérant que le centaure n’était pas aussi fou qu’il en avait l’air.
- Sirius aide les âmes perdues à retrouver le chemin de leur cœur.
- S’il vous plait… insista t’elle en grelottant ; je meure de froid…
Le centaure dont la chevelure rousse volait dans le vent, venait de la remarquer et ouvrit de grands yeux pales. Puis il se baissa à son niveau.
- Grimpez jeune demoiselle, Sirius nous guidera jusqu’à votre château.
Elena monta sur son dos avec appréhension, elle n’avait pas vraiment confiance au centaure qui apparemment tenait à suivre l’étoile pour la ramener chez elle. Mais d’un certain côté, ses paroles l’avait rassurée. Il y aurait toujours une étoile pour la guider, même complètement perdue dans ses pensées.
Voili, j'espère que vous avez aimé! Laissez moi vos commentaires que j'ai un peu de lecture!!