Résumé
Ron aurait pu être imbattable aux échecs sorciers, mais les échecs de la vie ne suivent pas les règles et Ron avait échoué, misérablement. Il voulait une revanche. Son vœu fut exaucé, mais sera-t-il capable de protéger l'avenir, le roi ?
Dites-moi ce que vous pensez! J'ai besoin de critique, surtout si je veux améliorer mon français
Spoiler (cliquez pour révéler) : Le village de Pré-au-Lard était très connu pour diverses raisons : c’était un village très beau et traditionnel, constitué de maisons de style victorien, le seul village sans moldus en Grande Bretagne, le village le plus proche de la prestigieuse école de sorcellerie, Poudlard, et tenait de nombreux souvenirs précieux chez les élèves et les alumni. Pour ces raisons et pour le ratio de population sorcière de lumière en sa faveur, le village était considéré en tant qu’un des lieux les plus sécurisés, juste derrière Gringotts et Poudlard.
Il aurait dû être quasi-impossible de briser ces défenses, une invasion était improbable, impensable, et impossible. Mais Murphy se fichait des probabilités, et c’était exactement ce qui se passait.
Les Aurores et l’Ordre, étaient à présent les seuls qui empêchaient les Mangemorts d’obtenir plus d’entrée dans le village et en conséquence, le château.
Une voix sans corps chuchota. « Team Thêta calling Home base. Come in, Home Base. Over. »
La voix fut silencieuse pendant quelques instants. «Home Base ? Team Thêta to Home Base? Over.» La voix tenta de nouveau, doucement mais avec impatience.
« Satanées fréquences ! » elle siffla, frustrée. Un froissement éclata avant que la voix tente de nouveau.
«Thêta to Home Base. Vous m’entendez ? Over.
-J’t’entends, j’t’entends ! Position ? Over.
-Ben… Je ne suis pas sûr, j’suis perdu. Je pense. Over.
Cette réponse provoqua un silence à l’autre bout de la ligne.
« Vous êtes… perdu. Dans Pré-au-Lard… Expliquez. Over.
-Et bien, la mission a été accomplie mais on a été interceptés par des Mangemorts. Je ne sais plus où je suis et je ne vois pas de Landmark. Over.
-Y’a-t-il des blessés ?
-…
-Dennis ?
-Je suis seul.
-Merde... Merde, merde, et triple merde. Bon, bien, je te dirais de me décrire l’entourage mais je ne veux pas risquer de perdre trop de temps. Tu penses que tu peux utiliser le sort de direction sans révéler ta position ? Over.
-Affirmatif.
- Alors utilise-le pour retourner au quartier général, immédiatement. Over.
-Wilco. Out.
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Dennis Creevey fixa Madame Pomfresh d’un air glacial alors que la matrone se précipita avec encore plus de fioles de potions dégoutantes.
« Madame Pomfresh, j’apprécie vos soins mais je ne pense pa-argh ! »
Il toussa pour ne pas s’étouffer et fixa l’infirmière avec un regard de mépris. Il n’en avait rien à faire des politesses, cette dame était vraiment vilaine !
L’infirmière ouvrit une autre fiole.
« NON ! Je n’ai pas besoin de plus de potions ! Pourquoi me donnait vous tant de potions alors que je n’en ai même pas besoin !
-Mr Creevey -
-Non ! J’en ai marre, j’ai besoin de sortir de cette infirmerie ! J’ai un rapport à faire ! Et Gabrielle va s’ennuyer si elle me voit ici ! Et vous savez mieux que moi qu’une femme enc-
-MONSIEUR CREEVEY ! Vous avez : des côtes cassées, certaines proches de perforer vos poumons ; des brûlures au 2e degré superficielles et vous souffrez d’exhaustion magique. Je n’ai pas fini, vos nerfs sont dans un état critique, votre tension artérielle est basse et vous -»
BAM ! Les portes de l’infirmerie claquèrent contre leur cadre.
Gabrielle Creevey, auparavant Delacour, se précipita au bord du lit dont Dennis occupait.
« Oh Merlin ! Merlin, Dennis que s’est-il passé ? »
Dennis jeta un autre regard irrité vers Madame Pomfresh. Il tira sa femme vers lui, planta un bisou sur le ventre qui hébergeait son fils ou sa fille, puis la serra dans ses bras. Ouais, il été suffisamment idiot pour avoir fécondé sa femme en temps de guerre mais il ne pouvait dire qu’il regrettait cette action. L’idée de l’approche d’une nouvelle vie, une vie innocente, avait revitalisé la résistance et Gabrielle était devenue très populaire. Plusieurs s’arrêtaient dans les couloirs pour sentir le bébé ou dans le cas de Luna Lovegood, lui parler. Beaucoup était prêts à l’aider de toute manière. C’était avec cette garantie que Dennis restait un membre actif.
« Calme toi, Gab’elle, ce n’est rien, tout va bien ! Il apaisa sa femme. En fin de compte, peut-être que ce n’étais pas une si bonne idée, de se faire envoyer sur le terrain.
-Menteur ! Dennis, s’il te plait, ne part plus à Pré au lard ! Si… si quelque chose… Elle avala ses larmes.
-D’accord, d’accord, j’y vais plus.
-Tu promets ? Elle demanda d’une voix enfantine.
-Je promets. Bon, comme je le disais à Madame Pompom, j’ai besoin de faire un rapport. Il regarda autour et nota que la matriarche avait laissé un certain temps au cours de la conversation. Pas de meilleur moment pour filer d’ici, viens ! »
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Toc, toc.
« Entrez.
-Maréchal Weasley, je viens vous informer que le survivant de Team Thêta est de retour. Il est en ce moment à l’infirmerie.
-Merci, Cho. »
Le Maréchal se leva brusquement. Un groupe de 4, un seul survivant… Il soupira… Encore 3 soldats à ajouter au mémorial, qui, à ce point, contenait tellement de noms qu’il était honteusement difficile de se rappeler des visages, de la façon dont ils étaient mort. Les détails devenaient flous : soit ils avaient été AKé, torturés à mort, ou tués au combat.
Tant de sacrifices, des kamikazes, pour quoi ?
La dépression les démoralisait, petit à petit. Bien sûr qu’il connaissait la réponse. Mais ça ne voulait pas dire qu’il ne souhaitait pas que les affaires était soient différentes…
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Il l'enveloppa dans ses bras, laissant ses mains reposer sur son ventre alors qu'ils étaient assis sur l'herbe en face de la forêt, donnant une vue sur le lac et le magnifique château. Elle se pencha contre lui, savourant le silence et les rayons du soleil sur son visage.
Dennis posa son menton sur l’épaule de son épouse, inhalant son parfum et permettant à ses cheveux doux de lui caresser la joue.
« Qu’ai-je fais pour mériter une déesse pour femme ? Il posa un bisou sur sa nuque.
-Tu l’as enchantée, sale voyou ! Elle rait.
-Voyou, hein ? Bien, si tu le dis ! Il passa ses doigts vers sa taille et se mit à la chatouiller, la faisant gémir.
-Dennis, c’est ! Elle se plia de rire, ce n’est pas juste ! Dit-elle entre rires. Elle essaya de s’éloigner de lui mais il la retint fermement.
-Qu'est-ce qu’on dit ?
-Pitié ! Pitié ! Il éclata de rire.
-Oh, que je t’adore, Gab’elle !
Elle choisit de ne pas répondre.
-Allez boude pas ! Il recercla ses bras autours d’elle et elle se pencha à nouveau, mais continua de faire la moue.
Petit à petit, elle se détendait, fondant dans ses bras et admira les cieux oranges qui contournaient le château et se reflétaient en tant que feu sur le lac.
Comme ils se reposaient, leur prise de conscience diminua et ils ne virent pas la lueur orange céder la place à une pleine lune qui s’éleva, encadrées par des constellations.
Un râle douloureux retentit derrière eux, venant de la forêt.
Deux bras se saisirent d’elle puis la pivota, de fait qu’elle soit derrière cette personne mais faisait face à la forêt. Dennis avait ca sa baguette en main, tandis qu’une autre main tenait sa femme fermement, les yeux grands ouverts et agitées, cherchant la source du son. Un rugissement tonna, une bête se lança, et elle se fit violemment repousser à terre. Sans moment de réflexion, elle serra son pendentif d’alarme, priant pour que l’aide arrive rapidement.
« Agh ! »
Elle vit Dennis perdre sa baguette alors qu’il luttait physiquement contre le loup garou. Ses yeux prirent un air terrifié alors que la bête botta Dennis, qui trébucha sur une racine, frappant le derrière de sa tête contre un arbre laissa une trainée de sang sur le tronc.
Le loup garou semblait sourire, un sourire cruel alors qu’il s'approcha de l'homme gémissant avec une lueur malicieuse. Ses canines étaient sales et jaunes, sa fourrure clairsemé et ses yeux paraissaient conscients…
‘Greyback…’
Greyback ouvra sa mâchoire et se pencha vers Dennis.
‘Dennis ! Non !’
Elle sortit sa baguette et conjura des flèches d’argent. Elle visa ‘DEPULSO !’.
Au même moment, Dennis botta Greyback et redirigea les flèches quand il les vit l’approcher. Greyback les évita avec un grand bond qui le plaça juste devant Gabrielle.
Gabrielle conjura deux couteaux d’argent.
« Gabrielle ! Non, laisse-la sale lâche, si t’es un ho-P****n ! » Elle entendit son mari crier alors qu’elle évita Greyback avec difficulté.
‘Tiens bon, bébé, rien ne se passera, ni à toi, ni à ton père.’
Elle tenta un coup d’œil vers Dennis et vit que deux autre loups garous les avait joints.
L’un d’entre eux hurla « OUH ! AWOUH ! »
Elle se figea, horrifiée. Puis elle vit un mouvement au coin de l’œil et s’accroupit, esquivant le loup par des centimètres, et décida à la dernière seconde de plonger ses couteux dans la bête. Son rugissement alerta les autres loups garous, qui abandonnèrent les membres de la résistance qui les avaient joints dont ils combattaient pour attaquer la jeune femme qui avait tué leur Alpha.
Ses yeux s’agrandirent.
« Gabrielle, bouge ! BOUGE ! »
Elle reconnut la voix de Neville Longdubat.
Ce n’était pas trop tôt. Vraiment.
Elle ne pouvait plus les esquiver.
Crack
Ses yeux était fixés sur le loup garou qui l’avait approchée avec sa mâchoire grande ouverte, démontrant ses dents et ses yeux furieux. Elle sentit le sang couler et tremper sa robe.
Un soupir de douleur retentit près de son oreille.
« D-Den-Dennis ? »
Son corps devint trop lourd pour elle et elle s’effondra avec lui, n’osant tourner sa tête, craignant ce qu’elle y verrait.
Elle l’enveloppa ignorant la bataille autour d’elle, et le berça, refusant toujours de le regarder.
Elle suivit Ron Weasley de ses yeux alors qu’il se dirigea vers elle pour la protéger. Puis il se retourna, ouvrant sa bouche pour dire quelque chose mais aucun sons ne sortit quand ses yeux tombèrent sur Dennis. Il se laissa tomber en face de la future mère, et leva son regard vers ses propres grands yeux terrifiés, qu’elle sentit clignoter rapidement tandis qu’elle essaya de retenir ses larmes. Il semblait figé, comme s’il voyait…
Comme s’il voyait…
Peu à peu, elle vint à la réalisation réalité horrible qu'elle n'était pas dans un rêve.
Elle trembla, le serrant dans ses bras, puis pâlit quand elle prit compte du sang… du sang, partout… venant de la nuque de Dennis…
Ses mains, ses habits, son visage, ses cheveux et… son ventre. Son bébé.
Gabrielle rompit la connexion visuelle et tourna sa tête, regardant par-dessus son épaule.
« Non…Non, Non, Non, Dennis… »
Elle secoua sa tête avec fureur et désespoir, son visage crispé dans une grimace chagrinée.
« NON ! »
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Edit: Un merci spécial à Llewellyn, qui a la bonté de m'aider avec mon français. T'es génial!