Publication du chapitre 44 : 1977 : Le sourire de Mona
Avec encore une fois une image...
Donc voilà, l'année 1977 est terminée. C'était une de celle que j'ai le plus adoré écrire, en particulier un fameux baiser près des cuisines. J'attaque l'année 1978 demain soir, donc comptez une première publication dans 3 semaines.
Spoiler (cliquez pour révéler) : Chapitre 44 : 1977 : Le sourire de Mona
Mona et Clive prirent alors le chemin de la salle commune des Serpentard, chacun portant une petite pile de livre.
– Ta semaine de retenue s'est bien passé ?demanda Clive.
– Oui, répondit Mona. Un peu ennuyeuse, mais je pense que ça valait le coup.
Pourquoi ?parce que tu as vu Lily et James s'embrasser ? tu penses que ça valait une semaine de retenue ? Attend. T'as raison en fait ça valait le coup. Non, je ne m'attendris pas.
– Disons que Waha Dumbledore s'est révélé être plus intéressante que prévu, précisa Mona devant la mine surprise de Clive.
– Alors elle est vraiment la petite-fille de Dumbledore ?supposa-t-il.
– Je ne faisais pas allusion à ça, répondit-elle en esquivant la question.
– C'est lié au baiser entre James Potter et Lily Evans ?
– Je ne dis rien, dit Mona avec un large sourire.
– En plus d'être une délinquante, tu es une petite cachotière.
Mona gloussa doucement.
Ça suffit, j'ai un trop plein de mièvrerie. J'exige un avance rapide >>>> non ?garce d'auteur. Tu payeras cette infamie !
– Tu n'as pas idée, répondit-elle. Je cache plein de choses.
Raconte lui qu'après avoir failli l'embrasser, tu as vraiment roulé une galoche à Sirius Black. Il va adorer.
– Pas ton beau sourire, répondit Clive.
À nouveau Mona gloussa.
Si on pouvait choper des filles en leur parlant de leurs sourires ça se saurait. Comment ça c'est un truc qui marche ? Pourquoi je ne suis pas au courant.
– C'est là que l'on se quitte, dit Clive avant d'entrer dans un couloir. Tu vas réussir à tout porter ?
– Oui, dit-elle. Ça sera plus facile que de terminer mon devoir de botanique.
Il posa les livres qu'il tenait dans les bras de Mona. La pile tangua dangereusement.
– Attend, on va les mettre par taille.
Il prit la pyramide de livre et la posa par terre. Ils s'agenouillèrent tous les deux sur le sol en pierre et placèrent les livres en fonction de leur largeur.
– Parfait, dit Mona en se relevant. Vas-y mets-les dans mes bras.
Clive divisa la pile en deux et pris la partie du dessous pour la poser en premier dans les bras de Mona.
Sacré organisation. Continuer comme ça et demain vous démontez Poudlard pour le déménager morceau par morceau dans les caraïbes. Non parce qu'un Narrateur au soleil est un Anatole heureux.
– Outch ! Étouffa Mona.
– Trop vite ?s'inquiéta le Poufsouffle.
– Non c'est bon continu, je suis solide.
Ils échangèrent à nouveau un sourire. Mona attendait que Clive prenne la deuxième partie de la pile, mais il ne se baissa pas pour la prendre. Au lieu de ça, il s'avança lentement vers elle. Mona le regardait approcher doucement, les battements de son cœur s'accéléraient. Clive resta quelques secondes à cinq centimètres des lèvres de Mona avant d'enfin l'embrasser.
Je savais bien que ça finirait par arriver. C'est encore plus écœurant que ce que j'imaginais. Il ne sait pas s'y prendre en plus. Y' a de la bave partout... au moins on peut reconnaître à Sirius Black de faire les choses proprement.
Mona se sentit faible, ses bras devenaient de plus en plus frêle. Sans s'en rendre compte, elle lâcha les livres. Clive s'écarta brusquement en poussant des gémissements, les bouquins étaient tombés sur ses pieds.
C'est bien fait !
– Oh non, dit Mona.
Ah si ! Et tu ne l'as pas loupé le Baveux.
– Je suis vraiment désolée. Vraiment vraiment...
– Ce n'est pas grave, assura Clive en masquant sa douleur.
Il ramassa les livres dans n'importe quel ordre et les posa contre le mur. Il se redressa face à Mona. Et lui adressa un large sourire. Plus rapide, il l'embrassa de nouveau.
Et là je peux couper ? Bien que je ne regrette pas d'avoir entendu le hurlement de fillette du Baveu. Le côté roulage de pelle n'est pas vraiment intéressant surtout quand ça concerne Mona.
Quelques courtes minutes plus tard, ils s'éloignèrent doucement l'un de l'autre.
– J'ai du travail de préfet qui m'attend, annonça-t-il.
– Et moi des devoirs, dit-elle.
– Demain quinze heures près des serres ?convia Clive.
– J'y serais, garantit-elle avec un sourire.
Ils s'embrassèrent de nouveau, mais plus rapidement cette fois. Clive récupéra les livres et forma une pile parfaite dans les bras de Mona. Il ne prit pas le risque de l'embrasser de nouveau.
Tu m'étonnes.
Mona se retira vers la salle commune, un large sourire aux lèvres et la ferme intention de tout raconter à Grace.
Scène que je ne narrerais pas. Il en va de ma santé mentale.
Jour 7
Mona flottait toujours sur un petit nuage le dimanche après-midi. Elle avait passé la moitié de la nuit à travailler sur ses cours, n'arrivant pas à dormir. Il ne lui restait plus qu'un seul devoir. Elle pourrait le finir après avoir vu Clive. De toute façon, passer midi, elle avait été incapable de penser à autre chose à son rendez-vous. À treize heures, elle parcourait vaguement les couloirs du château, son insigne bien visible et prête à exercer son autorité.
Dans l'état où t'es, un gamin pourrait écrire « mort au préfet » en gros sur un mur que tu ne verrais rien.
Ce fut l'apparition de Sirius et James qui ramena Mona à la réalité.
Rappelle-toi, tu ne dois embrasser personne. Ni l'un ni l'autre de ces deux garçons.
– Là voilà !déclara James ravi.
Il portait entre ses mains le même parchemin que tenait Sirius quelques jours plus tôt. Le baiser qui s'était échangé revint en mémoire de Mona. Elle ne put s'empêcher de grimacer.
– Je te laisse, dit aussitôt Sirius à son ami.
James répondit par un hochement de tête. En passant aux côtés de Mona, Sirius ne lui adressa pas un regard.
Ça c'est fait !
– Il faut qu'on parle, dit James.
Il veut rompre. Non attend, tu l'as déjà largué y'a trois ans.
– De quoi ?
– De Lily qui m'a embrassé il y a deux jours.
L'évènement revint à son tour en mémoire de Mona. Clive semblait avoir tout éclipsé, en dehors de sa mésaventure avec Sirius.
– Ah oui, se rappela-t-elle. Tu as dû être content.
– Oui, dit James. C'était vraiment... enfin disons que je veux encore plus sortir avec elle.
– Ça confirme ce que tout le monde sait déjà, dit Mona avec un sourire.
Ah l'amour ! Y'a que ça de vrai ! Une seconde, c'est moi qui a narré ça ?
– Mary et Waha sont venues me voir pour me dire que c'était juste une sorte de jeu pour Lily et que je ne devais pas y accorder d'importance. Mais j'aimerais mieux comprendre ce qui s'est passé.
– Je ne suis pas amie avec Lily, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête.
Mona se souvint brusquement qu'elle devait justement être une messagère de Lily.
– Tu étais là avec Waha, d'après ce que Sirius m'a dit vous saviez que Lily allait m'embrasser avant que ça arrive, dit-il. Et je suis sûr que tu t'entends bien avec Lily, pas au point d'être super copines, mais je vous vois échanger des coups d'œils ou des trucs comme ça des fois.
– Tu n'as peut-être pas complètement tord.
– Parfait raconte moi tout !ordonna James.
– Waha et moi avons dit à Lily qu'elle était esclave de ses hormones comme tout le monde. Et, l'idée vient de Waha, nous avons dit à Lily que le seul moyen pour nous prouver qu'elle n'était pas esclave de ses hormones était de t'embrasser.
– Tu veux dire... commença James hésitant. Que c'est en partie grâce à toi si...
Il ne termina pas sa phrase et attrapa Mona par la taille pour la soulever du sol et faire un tour sur lui-même.
Calmos l'asticot, la fille n'est pas une toupie.
– Pose moi pose moi, supplia Mona en jetant des coups d'œils frénétiques de tous les côtés.
– Je ne crois pas que ton frère soit dans le coin, dit James.
– Oui, mais Clive... dit la Serpentard sans réfléchir.
– Clive ?répéta James surpris.
– J'ai dit Clive ?tenta Mona peu convaincante.
– Clive Hunting... mouais, tu n'as pas très bon goût. C'est dommage que tu ne supportes pas Sirius on se ferait des sorties à quatre sympa.
– Où est-ce que tu veux faire des sorties à quatre sympa à Poudlard ?demanda-t-elle.
– Bonne remarque, accorda James. Et sinon pour le grand amour de ma vie, il y a autre chose ?
Mona prit une inspiration avant d'ouvrir la bouche.
– Hier, dit-elle. Lily et moi avons parlé.
– Tu vois, je le savais, vous vous entendez bien.
– Elle anticipait surtout le fait que tu viennes me poser des questions, tenta Mona.
James goba le mensonge.
– Elle culpabilise énormément, raconta-t-elle. Elle a peur que tu prennes ce baiser pour autre chose que ce « défi ».
– Oui, non, dit-il. J'ai bien compris que ce n'était que ça.
Mona se tortilla les doigts, elle avait parfaitement porté le message, devait-elle continuer ?
– Il y a autre chose ?supposa-t-il.
– Elle... votre baiser a créé chez elle des choses auxquelles elle ne s'attendait pas.
L'expression de James se figea. Mona recula d'un pas avant qu'il ne la prenne de nouveau dans ses bras.
– C'est vrai ?demanda-t-il à moitié hystérique.
On t'a déjà dit que t'avais l'air très fille ?
– Je t'interdis de répéter ça, ordonna Mona.
– D'accord d'accord, dit-il.
– Elle te trouve trop prétentieux.
Le sourire niais de James disparu aussitôt.
– Si tu t'achètes de la modestie, conseilla-t-elle. Je pense que tu parviendrais à la faire craquer, à force.
James acquiesça, buvant ces paroles.
– Autre chose ?demanda-t-il.
– Dis-lui que tu as compris que pour elle ce baiser ne voulait rien dire, dit Mona. Mais qu'elle peut recommencer quand elle veut. Essaye de la faire sourire et dit lui qu'elle a un beau sourire. Et si elle sourit encore plus, ça veut dire que c'est en bonne voie.
Mais alors ça marche vraiment le coup du sourire ?
James acquiesça, enregistrant mentalement les informations que lui donnait Mona.
– Tu m'excuses, mais j'ai des choses à faire, dit-elle.
Elle s'attendait à ce que James la retienne, mais il l'a laissa partir, sans la stopper.
T'as rien à faire, tu as encore une plombe avant ton rancart avec Clive. Tu ne vas pas aller poireauté là-bas pendant tout ce temps.
Mais Mona ne se rendit pas aux serres, elle déambula au hasard des couloirs, laissant la pression monter en elle. Lorsqu'elle croisa Barty Croupton elle ne s'arrêta pas pour lui parler. Elle lui adressa simplement un sourire. Il y a encore un an, Mona se serait servi de cette rencontre fortuite pour suivre sa liste. Mais cette fois, elle ne le ferait pas. Pas qu'elle n'aimait pas Barty, mais elle n'avait vraiment rien à lui dire. Malgré cette petite rébellion que Mona avait mis en place, elle ne pouvait s'empêcher de culpabiliser.
Et voilà comment tu passes d'une rebelle à une tête à claque. Personne ne t'as expliqué quel était le titre de ton histoire ?
À quinze heures moins cinq, elle prit le chemin des serres. Clive était déjà là, à sa vue, Mona sentit la pression monter en elle. Que pouvait-elle bien lui raconter ?
T'as eu des heures pour y penser.
Lorsque Clive l'aperçut, un large sourire se dessina sur son visage. Mona y répondit sans cesser d'avancer.
– Salut, dit-il.
– Salut, répondit-elle hésitante.
Clive hésita, puis finalement se pencha vers elle pour un baiser rapide. Le cœur de Mona en profita pour faire un looping.
– Alors tu as fini ton devoir en botanique ?demanda-t-il un peu gêné.
Une demi-heure plus tard, ils faisaient le tour du parc, alimentant la conversation avec difficulté.
– J'ai des devoirs à terminer, annonça Clive. On se revoit après diner ? Dans la salle des trophées ?
– Oui, dit Mona qui avait du mal à parler.
La salle des trophées était réputée pour abriter les élèves en couple qui souhaitaient se bécoter.
Génial, je vous préviens, je ne veux pas assister au roulage de galoche.
Ils étaient arrivés sur le perron du château. Clive se pencha doucement vers Mona pour l'embrasser un court instant, mais suffisamment longtemps pour que la scène n'échappe pas aux élèves environnant.
Durant le dîner, Mona et Grace prirent soin de s'installer le plus loin possible de Terence. Les murmures que Mona sentait dans sa direction lui indiquait que tout le monde était déjà au courant.
– Rappelle-moi où vous devez vous retrouver ?demanda Grace.
– Dans la salle des trophées.
– C'est un peu rapide, dit Grace. Dirk et moi avons attendu un mois avant d'y aller.
– On n'y va pas pour ça, dit Mona. Mais juste pour avoir un endroit tranquille. On ne va pas forcement passer notre temps à nous embrasser.
Mona fit rouler un petit pois dans son assiette.
– Enfin je crois.
Grace regarda son amie.
– De toute façon tu peux dire stop.
– Oui, dit Mona. Si... je dirais stop.
Y'a intérêt ! Tu aurais dû dire stop plusieurs fois cette semaine d'ailleurs.
– Tu devrais y aller maintenant, dit Grace. Sinon Terence trouvera le moyen de te tomber dessus pour que tu t'expliques.
– Tu as raison.
Elle jeta un coup d'œil à son frère et se leva de table pour filer hors de la Grande Salle. Elle monta les escaliers en direction de la salle des trophées. Il était encore tôt. Ou pas ?le dîner n'était pas vraiment fini. Elle changea de direction et choisit de rejoindre la salle des trophées via un chemin plus long.
C'est bien compliqué. Pourquoi tu te prends la tête comme ça ? Ah oui, t'es une fille.
Finalement après de multiples détours dans l'aile ouest du château, Mona reprit enfin la direction de la salle des trophées. Elle parcourait un couloir sombre lorsqu'elle entendit un gémissement de douleur. Elle se figea aussitôt et sortit sa baguette. À nouveau un gémissement retentit, le son provenait d'une vieille salle de classe à la porte entrouverte. Mona avança lentement dans sa direction.
Si tu tombes sur un couple en train de copuler, faudra pas venir te plaindre.
Elle poussa doucement la porte et observa la pièce à travers le mince interstice. Une personne se tenait au centre de la pièce. Probablement un élève. Il gémit de nouveau.
Il se branle peut-être. Mona ferme les yeux.
Grace au reflet de la fenêtre, Mona pu voir son visage. C'était Regulus Black. Il gémit de nouveau et s'assit par terre, gardant le bras gauche levé. Il y avait quelque chose... Mona plissa les yeux et regarda plus attentivement le bras de Regulus. La marque des ténèbres y était tatouée. Mona s'apprêta à crier lorsqu'une main lui ferma la bouche.
Sacrebleu ! LES MOTS RAGEUR MEUGLENT ! REGULUS EST LE MANGEMORT. C'était ça l'anagramme !
– Petrificus Totalus, murmura une voix à son oreille.
Mona impuissante senti qu'on la soulevait, elle ne voyait pas la personne qui l'avait paralysée.
Oh ****** sa **** la **** qu'est-ce qui se passe ?
On l'emmena dans une pièce voisine. Elle sentit la porte se refermer et un éclair l'illuminer, signe du sortilège du mutisme.
– Finite Incantatem.
Elle sentit ses muscles retrouver leur liberté. Elle fit aussitôt volte-face en pointant sa baguette sur... Rogue.
Je le savais, t'es rien qu'un enfoiré, vas-y Mona tue-le !
– On se calme, dit-il surpris.
– C'est toi, dit Mona en baissant aussitôt sa baguette.
Qu'est-ce que tu fous ?tue-le !
– Et je viens de te sauver la vie, dit Rogue. Merci de me remercier.
Alors ça mon petit père ça m'étonnerait. D'accord, Mona a surpris un mangemort secret, d'accord Regulus aurait surement eu l'ordre de tuer Mona, d'accord... Non une seconde, il lui a peut-être bien sauvé la vie en fait.
Mona s'appuya contre une table derrière elle.
– Pourquoi est-ce que Regulus avait la Marque des Ténèbres sur son bras ?demanda-t-elle.
– À ton avis ?
– Il est beaucoup trop jeune !
– C'est un Black, rappela Rogue. Je te parie que la moitié de son arbre généalogique fait partie des mangemorts. L'un de ses oncles l'aura initié.
– Alors, c'est de lui dont tu parlais ?
– Oui, répondit Rogue.
– Je pensais... Mulciber...
Moi aussi, m'en fout j'avais parié pour de faux.
– Mulciber est surveillé, expliqua Rogue. À la place du Maître des Ténèbres j'aurais préféré un espion à Poudlard plus discret. Quelqu'un qui n'attire pas l'attention, voir quelqu'un qui ne proclamerait pas en public les idées du seigneur des Ténèbres.
– Quelqu'un comme toi, dit Mona.
– Oui, avoua Rogue. Je pensais... mais il est vrai que Regulus est mieux placé. Et il est plus futé qu'il n'y paraît.
– Ça je veux bien te croire.
Comment j'ai pu oublier que Regulus mourrait en... il devait forcement être entré les rangs de Voldemort au moins un an plus tôt. Je me suis fait avoir comme un bleu.
– C'est un signe de ralliement c'est ça ?demanda Mona.
– La marque ?oui quand elle devient brulante, les mangemorts sont censé accourir auprès de leur maître, raconta Rogue. Mais ça ne concerne pas Regulus. Son absence ici ne passerait pas inaperçue.
Mona s'installa sur la table contre laquelle elle était appuyée.
– Il faut à tout prix que tu sois plus prudente, dit Rogue. Entre ton inconscience et Lily qui parle de combattre.
– Comme ça j'aurais un ami dans chaque camp, dit Mona.
– Je ne sais plus quoi faire, avoua Rogue qui feint ne pas avoir entendu la remarque de Mona.
– Clive ! Dit soudain Mona en se relevant.
– Non, moi c'est Severus, Prince ou même Rogue, dit-il. Mais surement pas Clive.
Non plus, toi c'est Répugnant, Cheveux Gras ou même Huileux.
– Il m'attend, révéla Mona.
– Alors c'est vrai cette histoire, vous sortez ensemble ?
– Je crois, dit-elle.
Rogue toisa Mona.
– Il est très bien, dit-il après un instant de réflexion. Je ne l'aime pas, mais il ne s'engagera pas dans la guerre.
– Tu viens de me donner la permission ?s'étonna Mona.
– Tu n'en as pas besoin, mais comme ça, au moins une personne approuvera.
Mona lui adressa un sourire et avança vers la porte.
– Je t'en veux tu sais, dit-il avant qu'elle ne pose la main sur la poignée.
– Pourquoi ?
– Lily et... Potter. Je sais très bien que ce qu'il s'est passé est en partie de ta faute.
Mona posa la main sur la poignée.
– Je suis désolée, dit-elle sincère.
Rogue détourna le regard et Mona passa la porte pour retrouver celui qui en quelques heures était devenu son très officiel petit copain.
Et y'a intérêt que quand on se revoit l'année prochaine cela soit ton très officiel ex petit-copain.
Fin d'une année en 1977
à suivre (très probablement) une année en 1978
J'espère que 1977 vous a autant plu qu'a moi.