ninaraf a écrit :Harry possédait à ce moment là la cape d'invisibilité, la Pierre de résurrection
Faux, il la laisse tomber dans un bosquet juste avant d'affrontrer Voldemort
ninaraf a écrit :et il avait déjà désarmé Malfoy, donc sa baguette était considéré comme la Elder Wand. Qui plus est, Harry avance vers son destin, il ne recule pas devant la mort.... De ce fait, Harry est à ce moment devenu véritablement le Maître de la Mort, plus que le simple propriétaire des Hollows. Avada Kedavra ne fait
qu'invoquer le Spectre de la Mort, invisible pour tous, qui passe en coup de vent pour emporter l'âme du malheureux, et donc quand Voldemort invoque le Spectre sur Harry dans la forêt, le Spectre ne peut rien face à son maïtre et le laisse tranquille..... mais le Spectre emporte la seule partie de l'âme en Harry qui ne lui appartient pas proprement depuis sa naissance , mais qu'il possède malgré lui: le bout d'âme de Lord Voldemort...
Et voilà, Harry a été sauvé par sa bravoure et par les Hollows
Tout ça est très philosophique, mais où intervient la cérémonie de la fin du tome 4 et la lueur de triomphe de DD dans ton raisonnement ?
En fait, JKR a déjà plus ou moins répondu à la question
Q : Qu’est-ce qui s’est passé exactement lorsque Voldemort a lancé le sortilège de l’Avada Kedavra sur Harry dans la forêt ?
R : Une fois de plus, Voldemort avait enfreint des lois profondes de la magie, des lois qu’il ne comprenait pas, mais il y a plus que ça.
En prenant le sang de Harry en lui, Voldemort a perpétué le pouvoir protecteur de Lily sur Harry. Voldemort est donc presque comme un Horcruxe pour Harry - sauf que le pouvoir du sacrifice de Lily est une force positive qui non seulement raccroche Harry à la vie, mais en plus donne à Voldemort une dernière chance (Dumbledore parle de son dernier espoir dans le chapitre 35). Malgré lui, Voldemort a remis quelques gouttes de bonté en lui ; s’il s’était repenti, il aurait guéri plus que personne ne le supposait. Mais, bien entendu, il a refusé tout remords.
D’autre part, Voldemort utilise la Baguette de Sureau - la baguette qui appartient en fait à Harry. Elle ne marche pas bien contre son propre maître ; aucun sort lancé par Voldemort sur Harry ne fonctionne correctement : ni le sortilège Doloris, ni l’Avada Kedavra. Par contre, l’Avada Kedavra est tellement puissant qu’il fait tout de même du mal à Harry, et réussit à tuer la part en lui qui n’est pas vraiment lui : en d’autres mots, le fragment de l’âme de Voldemort qui s’est rattachée à celle de Harry. Le sort fait aussi suffisamment de mal à Harry lui-même pour lui permettre de succomber à la mort si tel était son choix (Dumbledore lui dit qu’il a le choix de se réveiller ou pas). Mais Harry décide de se battre pour revenir à lui ; il capitalise sur le "chemin d’évasion" de Lily et se ramène dans le royaume des vivants.
Il est important de préciser que j’ai toujours vu ces sortes de magie (les questions profondes de vie et de mort) comme étant essentiellement non-scientifiques ; en d’autres termes, il n’y a pas de formule "Baguette de Sureau + Sang de Lily = Survie Assurée". Ce qui compte, au final, ce sont les choix de Harry et Voldemort. Chacun dispose d’un certain nombre d’armes et de protections, mais le pouvoir de ces objets et de ces événements passés réside dans la façon dont ils sont compris et utilisés. Harry comprend mieux, et de façon plus profonde, le sens de ces objets et de ces événements passés, mais ses plus grands pouvoirs, ceux qui le sauvent, sont le libre arbitre, le courage et la certitude morale.
Je ne suis pas d'accord avec elle, mais c'est elle la chef.
"When I get sad, I stop being sad and be awesome instead. True story."
Barney Stinson - Where were we?