Le Meilleur des Livres, pour un film en demi-teinte...

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Adrien
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Le Meilleur des Livres, pour un film en demi-teinte...

Message par Adrien »

Harry Potter et l'Ordre du Phénix : Le Film !

Rappelez-vous... "L'Ordre du Phénix", le livre, était en tout point génial. Plus adulte, plus sombre, plus creusé, plus posé... Mais surtout, plus innovant. Les nouveaux personnages se succédaient à une allure folle lorsqu'il ne s'agissait pas d'inclure de nouveaux lieux ou de nouvelles créatures. JK Rowling était bien au sommet de son art.
Qu'en est-il de l'adaptation de ce livre sur grand écran ? Les 900 pages et quelques ont-elles sues résister au massacre qu'avaient affligé les précédents réalisateurs aux livres ?


1- Impression Globale
En quittant le film, la même impression que d'habitude, décidément, ces films ont pris une fâcheuse tendance à me décevoir. Tout commence bien mal et se rattrape à partir du milieu, avec notamment des scènes de fin globalement réussites, globalement, je dis bien. En fait, c'est à partir du commencement de l'Armée de Dumbledore que le film se rattrape, à partir du moment où Ombrage prend de l'importance et où l'on s'attarde moins à des trucs sans importances.
Au final, donc, un film en demi-teinte avec des choses plutôt réussites et d'autres beaucoup moins mais globalement, les qualités du livre deviennent ici des défauts.

2- Privet Drive
Début du film, la canicule, bien présente, vient nous rappeler le génie qu'avait eu JK Rowling de nous sortir ce livre l'année de la grande canicule de 2003 et de parler de la canicule comme si de rien n'était. Je n'y avais pas prêter attention mais m'était sérieusement demandé si JK Rowling n'avait pas des liens de parenté avec Sybille Trewlaney lorsqu'elle avait écrit dans le sixième tome qu'un cyclone s'était abattu au sud de l'Angleterre l'année du géant Katrina.
Tout va donc bien, sourire aux lèvres de n'avoir pas fait la queue, d'avoir eu moins de pub que je le craignais et de voir que non, il n'y a pas une majorité de moins de huit ans dans la salle, je me régale, rien qu'en voyant le sigle WB. A chaque film, c'est la même chose, le même frisson, la même attente et au final, la même déception.
Pourtant, à ce moment là, tout va bien, ni trop chaud, ni trop froid et confortablement installé dans mon fauteuil du Pathé Valence. Et malheureusement, ça se gâte vite.
Les premières secondes sont parfaitement réussi, la pression monte, la caméra bouge, on aperçoit Harry, première scène réussie, notamment sur le plan de la réalisation, je sens que je vais bien l'aimer, ce David Yates. Dès ces premières secondes, un élément me frappe, ça y ait, Harry Potter est fashion. Il est désormais un icône de la mode et après avoir suivi la mode 80's dans le quatrième film, il est ici habillé de Convers et d'un T-Shirt, à priori fade, au top de la mode du moment.
Déjà, mon regard s'attarde sur sa coupe de cheveux, et tout de suite, là, le sourire s'efface. Je peux toujours pas me la voir, cette coiffure, avec cette pseudo frange, mais comble de l'horreur, je n'aperçois pas la cicatrice... Je suffoque... Je pense : "Ma journée est fichue !"...
Et évidement, la scène qui s'ensuit est mauvaise, c'était un signe tout ça. Ou c'est peut-être bien Dudley qui vient foutre sa merde, l'acteur arrive, look racaille, tout de suite, on voit de qui on parle, mais aussi qu'on ne peut donc pas éviter les clichés, et pire... Dudley parle. Voilà, elle est là, la débandade. Si Harry Potter était un film muet, ce serait le plus beau au monde, parce que dès le moment où en entend Dudley, c'est mauvais, faut dire que les dialogues ne sont pas recherchés et qu'en plus, ils font réagir Daniel Radcliffe, et Daniel Radcliffe est peut-être très bon quand il se tait et fait fantasmé la midinette assise à côté pour qu'elle arrête de se goinfrer de son pop-corn, mais dès qu'il commence à parler, j'ai envie de le baffer. Je sais pas pourquoi, mais c'est comme ça, une soudaine envie, qui monte, qui monte, et qui me fait redresser de mon fauteuil alors que j'avais trouvé la position parfaite... "Chiotte, j'avais mis un quart d'heure, je vais devoir en prendre un autre".
Oublions. Daniel Radcliffe est mauvais et l'acteur qui joue Dudley est pire mais le tout reste amusant parce que j'aime me foutre de la gueule des acteurs et que le réalisateur est pour l'instant talentueux, pas les scénaristes qui font les dialogues mais ni les acteurs ni les doubleurs, mais bon, on oublie, au fond c'est pas si grave, si on enlève les acteurs et les doubleurs d'un film, il reste encore pas mal de choses...
Tout va plutôt bien que je vous dit, mieux, je suis pas encore déçu, 30 secondes, record battu. Et ça va même en s'améliorant. Oublier la dispute foireuse entre Harry et "Bide G". Les détraqueurs arrivent... L'air se refroidit et l'ambiance dans le cinéma aussi. La folle à côté de moi ne mange plus ses pop-corns... On est sur la bonne voie ! Mieux encore, David Yates monte (encore) dans mon estime, et fait se dérouler une scène dans un espèce de souterrains, scène qui n'est pas dans le livre, mais qui rajoute de l'ambiance, bref, l'idée est bonne. Et les détraqueurs sont plus dans l'idée que je me faisais que dans le III, tout va pour le mieux, donc ! Et... Patratra (Vous avez eu peur, hein ?) ! Mrs Figg se ramène et en plus d'être très mal faite, elle ne sert à rien, surtout que pour le spectateur qui n'a pas lu livre, il ne comprend pas la subtilité et se demande ce qu'une pauvre femme peut bien faire là, ils auraient pu s'arranger autrement. Pire, les Dursley ramène le film, devenu trop complexe après 3 minutes, globalement au niveau d'âge mental que pourrait avoir un enfant de 6 ans. Mauvaise blague et exagération des trais des Dursley, on se croirait dans une mauvaise Sitcom, comme quand on regarde Joey en V.O et qu'on voit que les rires du public n'arrivent pas.
Pire, on expédie la situation de façon incompréhensible, pas de disputes ou d'interrogations, pas même de beuglante pour Pétunia, alors que c'était cette dernière qui faisait à elle seule prendre de l'ampleur à cette petite scène. La lettre du Ministère n'arrange rien, tellement elle est ridicule, on a l'impression d'être face à une beuglante bimbo ou quelque chose du style.
Bref, saoulant et qui ne sert à rien. Les Dursley partent en vitesse, première intelligence du livre (le mystère de Pétunia) gommé dans le film, habituel, pourtant ça laisse, comme toujours, un gout amer (je me suis toujours pas remis du coup de la S.A.L.E qu'on voit pas dans les deux derniers films) et comme toujours, on soupire intérieurement, en espérant qu'on se souviendra de ce petit détail pour mieux pouvoir flinguer le film à la sortie.

4- Square Grimmault / Ministère de la Magie.
Ralala ! Ca avait pourtant bien commencé ! Les Dursley s'en vont, ça devait forcément s'améliorer, pourtant... Bof. Dès que la Garde Rapprochée arrive, je sais que c'est fini, le film continuera sur cette lancée là, qui n'est pas des meilleures. Y avait pourtant eu deux trois trucs bien sympathiques.
La Garde Rapprochée, d'abord, l'arrivée est trop rapide, on comprend rien, et faut avoir lu le livre ou connaitre sur le bout des doigts les 4 films précédents pour comprendre qu'il s'agit de Maugrey, de Lupin et compagnie.
Tonks n'est pas réussi, j'avais de l'espoir, je l'ai perdu. Son métamorphomagisme n'est qu'un détail et là où il amenait du piquant au livre, il fait sombrer ici le film dans un surplus de magie qui est absolument inutile, Harry Potter est un sorcier, tout le monde est au courant, c'est bon. Kingsley est lui aussi ridicule, il fait tâche et on a pas le temps de vraiment voir les nouveaux personnages qu'ils sont déjà repartis.
Le passage sur la Tamise, que je trouvais ridicule aux vues des Bandes-Annonces, est en fait bien géré. Même un peu court. C'est un peu incompatible mais ça permet de faire la jonction entre deux parties bien différentes et de nous faire voir du paysage. Bien joué Mr Yates.
Square Grimmault : Le lieu est mal choisi, on a l'impression d'être en pleine rue mais mais l'apparition que Quartier Général passe. A l'intérieur, l'ambiance est pas terrible. La disposition des pièces n'est pas du tout fidèle et me laisse un sentiment bizarre (la tapisserie est au premier, il y a un long couloir et les pièces sont parfois trop étroites. Et je ne vous parle même pas de la pièce de la tapisserie qu'on voie plus tard dans le film).
Les retrouvailles entre Harry et le reste de l'Ordre sont elles aussi ratées.
Et tout s'enchaine bien trop vite. La scène de la discussion est à pleurer de rire, tellement elle parait ridicule, et Tonks passe très mal. J'ai un problème avec sa tête, je sais pas pourquoi, elle est trop rondelette.
Bref, tout ce passage est raté. Square Grimmault n'est pas fidèle et laisse une mauvaise impression, en particulier pour certaines scènes qui passent très mal.

5- Ministère de la Magie
On a pas le temps de digérer qu'on est déjà au Ministère. Passons sur le côté bourgeois de la rue et plongeons plutôt dans les décors du Ministère. Et là, je dois dire que je suis agréablement surpris. Plus de sorciers que je ne me l'imaginais, mais c'est tant mieux, on a un effet de surprise, quelque chose d'imposant s'offre devant nous. Les décors sont assez fantastiques, un peu trop de richesses, peut-être, mais ça ne fait qu'agrandir l'étonnement... On nous en met plein la vue, on se retrouve bluffé, comme on l'avait été après avoir découvert le chemin de Traverse dans le premier film. Chapeau bas.
Le réalisateur a même l'intelligence de mettre une immense affiche du ministre, montrant qu'il est le seul abord. C'est le genre de clin d'oeil qui me font monstrueusement plaisir, ça ajoute un peu au bras de fer entre le Ministère et l'Ordre qui était quand même l'intrigue principale du livre.
Après, le département des Mystères passe, très sombre, et un peu près comme je me l'imaginais mais l'audience est assez immangeable. Le bras de fer entre Dumbledore et Fudge est mal choisi pour ce moment là du film. Et la bande de sorciers en jupettes donne à la scène un aspect étrange. Pas un seul moment, il y a du suspens.
Passage au Ministère de la Magie en demi-teinte donc : les lieux sont réussis, beaucoup moins les scènes.

6- Poudlard
La première partie se termine et si il faut tiré un bilan, je dirais qu'il assez mitigé. Les Dursley sont ratés, tout comme l'audience ou Square Grimmault mais d'autres scènes rattrapent le coup comme celle des détraqueurs, de la Tamise ou du Ministère.
La déception commence à se faire sentir et l'ennui commence à se pointer à l'horizon. Je pense "Reste du côté éveillé de la force, Adrien... Poudlard arrive, c'est toujours mieux à Poudlard...".
Rien y fait pourtant, après une scène avec Sirius à King Kross qui joue sur le mélodrame inutile, on sombre dans le ridicule lorsque apparait Voldemort sur le Quai de la Gare. Bof. Poudlard Express ne sert à rien et ce genre de scènes font perdre du temps au film, elles ralentissent le mince élan positif que le film veut trouver. Pas de bol, la scène suivante est choisie pour nous rappeller que oui, Tom Felton est encore vivant et que malgré ces efforts, il n'a toujours pas réussi à se trouver une qualité d'acteur...
On entend soudainement un chuchotement dans la salle. Cho passe presque inaperçu tellement un bruit de fond se manifeste. Luna arrive, ceux qui ont lu le livre ne s'y trompent pas. Les autres, eux, se demandent pourquoi cette soudaine ébullition dans la salle.
Alors ? Fidèle ou Pas, Réussite ?
Luna est là, Chicaneur à la main et à l'envers, l'air rêveuse. L'actrice est bien choisie mais ça, tout le monde le sait déjà, la photo de la petite est placardée sur tous les sites internet qui parlent d'Harry Potter, et manque de bol, le spectateur attend plus. Rapide tour d'horizon et... Pas de collier avec des bouchons de bierraubeurre. On voit d'ailleurs à peine les radis. La voix haut perché séduit le lecteur mais apparemment pas celui qui ne l'a pas lu. Globalement, elle est plutôt fidèle et assez réussite, mais elle parait bien ridicule au milieu de tous ces gens, c'est peut-être le but mais, qualité certaine du livre, ici, dans le film, le décalage semble plus un défaut qu'autre chose. Avec cela, on en a presque oublié les sombrals. Pas de bol, je ne peux pas leur taper dessus, ils ressemblent à la description de JK Rowling et sont plaisant à voir, bon point de ce niveau là.

L'arrivée à Poudlard ne rattrape pas le tout, et c'est bien dommage. Le discours d'Ouverture n'est franchement pas réussi, je m'attendais à ce qu'il soit un peu plus long et qu'il prenne plus aux tripes. Et encore une fois le Dumbledore Bis est bon mais... Je regrette toujours Richard Harris. C'était lui, Dumbledore. Et, tant qu'on est aux ratages, allons-y ! La dispute avec Seamus est très mauvaise tellement les acteurs ne savent pas joué. Quand au premier cours d'Ombrage, il n'est pas non plus une réussite. Ombrage est certes bien dépeinte, servie par Imelda Stauton qui est fantastique. Mais globalement, à choisir entre le cours de Rogue du 1, de Lockart dans le 2, de Lupin dans le 3, de Maugrey dans le 4 ou d'Ombrage dans le 5, c'est bien ce dernier que je préfère critiqué. Trop banal, peut-être.
La scène de la retenue ne sert pas à grand chose, si ce n'est à ralentir le film, encore une fois, là, on s'ennuie. Bon point pour les chats dans les assiettes, malgré qu'ils paraissent un peu faux.
Et c'est ce genre de petites scènes qui rattrapent le dessus, comme celle entre Macgonagall et Ombrage qui représente bien le comportement entre les deux, et l'image que je m'en avais faite dans le livre. A noté que la scène avec Harry, Luna et les sombrals passe très bien.
Une première partie à Poudlard qui manque un peu d'attrait, et qui s'enfonce un peu plus dans la banalité.

Le tournant du film ? Ombrage, grande Inquisitrice. Le tout servi par une B.O alléchante. Scènes courtes mais réjouissantes avec un peu d'humour qui ne fait pas de mal (Ombrage attachée aux bonnes manières, c'est excellent). La discussion avec Sirius est peut-être mauvaise mais on rattrape le coup rapidement avec la création de l'Armée de Dumbledore. Le film continue, avec toujours beaucoup de musique et une dose d'humour qui est globalement intéressante, bien qu'elle cache un gros défaut (voir fin de ma critique).
Petits clins d'oeil très intéréssants à l'éducation et les scènes de l'A.D toujours très bonnes. Les décrets se succèdent, Trewlaney est renvoyée (scène mitigée) et l'A.D prend une tournure appréciable, bien que le piquant qu'avait eu le livre ne se ressent toujours pas.
La scène du baiser est beaucoup moins "mouillé" par exemple que dans le livre, mais les petites phrases qui s'en suivent sont toujours là pour adoucir l'ambiance.

Après cette bonne partie, l'agression de Arthur fait tomber la pression et le retour au Square Grimmault est aussi mauvais que son apparition. Le tout est réellement ennuyeux et les scènes où Harry se dit en colère sont plus ridicules les unes que les autres. La scène de la tapisserie, par exemple, est l'une des plus mauvaises du film.
Pire le retour à Poudlard ne reprend pas la bonne entame qu'on avait eu après la création de l'A.D... Les scènes d'Occlumancie manquent de rythme et de profondeur, autant que celle où le trio parle avec Hagrid... "Une Tempête Approche, Harry", le genre de phrase qui me met dans un état pas possible tellement elle est clichée.
Et... Quelques temps plus tard, Ombrage découvre l'A.D... La dégringolade. La scène est la plus mauvaise du film. La scène, qui était dans le livre une scène intense avec un réel suspens et qui faisait monté la pression, est ici réduite à quelques courtes minutes, avec un discours de Dumbledore qui ne lui ressemble pas et à une disparition de Dumbledore à faire tomber par terre tellement elle est mauvaise.
Macgonagall ? Marietta et le "Cafard" ? Une réelle profondeur ?
Rien de tout cela. Pas de chance, en plus, il n'y a même pas l'interview avec Rita Skeeter et ça, c'est bien triste.
Je soupire. La scène de la disparition de Dumbledore m'a laissé un gout amer, mais rassurez-vous, y a pire. Non, peut-être pas. Quoi que...
Oui, je parle de Graup. En même temps, je pense que je ne pouvais pas parlé d'autres choses, parce que là, on dirait plus un nain de jardin qu'un géant. Le demi-frère d'Hagrid me fait même regretté le loup-garou immangeable qu'on nous avait sorti dans le troisième film.
Au lieu de faire monter la pression, ces scènes la font descendre et pire, elles amènent du ridicule et encore, un peu plus d'ennui.

Et pourtant, la fin du film approche, je commence à me sentir bizarre, et depuis un bon moment, je sais qu'au final, je serais bien déçu, reste à savoir mon niveau de déception. C'est d'autant plus dommage que certaines scènes rattrapent le niveau, Bella dans sa cellule à Azkaban par exemple, malgré une prison pas très... Ou trop... Enfin voilà quoi, Azkaban n'est pas réussi. Bella, elle, est parfaite... Mais bon, je ne suis pas très neutre vis-à-vis de celle-là tellement elle est formidable, la méchanceté dans toute sa splendeur, la beauté d'Helena Bonham Carter et son jeu d'actrice qui est réellement formidable. J'ai même failli crié "Bellaaaaaaaaaa ! :yeux: " dans la salle de cinéma mais je me suis retenu car la midinette d'à côté aurait pu me fusillé de pop-corn salés et je déteste ça. Une Midinette en fureur avec un pot de pop-corn à la main, faut pas croire, c'est pire qu'une arme de destruction massive.
Je reprends peu à peu mes esprits, ça me permet de ne pas pouvoir critiqué certaines scènes qui me semblent immangeables de loin.
Mais je reprends juste à temps mes esprits pour pouvoir critiquer les B.U.S.E... Malheureusement, je ne peux pas. La scène est bien réussite. Le fait qu'il n'y ait que Ombrage comme examinatrice ne me révolte même pas. Mais ça, c'est l'effet Weasley ! Très bonne scène avec la dose d'humour et de bonne humeur qu'il fallait. En particulier pour le "W".
La scène à peine finie, Harry fait un malaise, je reprend espoir, la scène finale arrive, et avec un peu de chance, Daniel Radcliffe, mal tombé sur une pierre se serait fracturé la tête et on aurait ***heureusement se passer de lui.
Harry fait son petit monologue et ça arrive... La pression monte. Ombrage les surprend et tente même le sortilège de Doloris. Hermione improvise, bien joué de la part d'Emma Watson, et le ridicule de la scène avec Ombrage, Graup et les Sombrals ne vient pas entamer ma bonne humeur... Fantastique !
Rapide tour d'horizon pour comprendre que cette fois-ci, ils seront six. L'image m'a beaucoup plus bien qu'elle n'est rien d'importante, enfin, le film s'apprête à commencer...
Paf ! Il suffit que je pense ça pour qu'on enchaine avec une scène qui me fasse penser l'inverse, Harry et ses copains survolant Londres à dos de Sombrals. Je pense d'abord que c'est un peu bête de faire survoler Londres par des Sombrals mais je me retiens, le livre est fait de la même façon. Alors je me contente de critiquer Daniel Radcliffe qui a l'air constipé sur son Sombral... Faut faire un peu d'exercice Danny ! C'est pas parce que t'es l'ado le plus riche du Monde qu'il faut se la péter !
Dernier tour d'horizon avant la scène finale : Poudlard aura aussi eu ses bons et ses mauvais moments, mais l'ennui aura été plus important que d'habitude...

Scène finale
Le grand moment est arrivé. La musique se met en marche, le coeur bat plus vite, les six pénètrent dans le Ministère, prennent l'ascenseur et... Ca commence. L'excitation gagne le dernier aspect critique que j'ai gardé en moi... Sur ce coup, le film a été intelligent, tellement mauvais pendant la majeure partie de son temps, je n'ai plus la force de le critiquer sur la fin, mais après tout, vu comment est cette fin, c'est tant mieux.

Donc, on pénètre dans la salle des prophéties, c'est pas du tout comme je me l'imaginais mais c'est formidable... Tout, à part la prophétie qui est bien réduite et l'arrivée des Mangemorts qui possèdent une étrange fumée noire pour transplaner. L'effet du mal, sans doutes. Par contre, leur nouveau masque pourrait aussi bien être celui d'un clown, pas top ça. Mais c'est pas grave, le combat est génial, en particulier lorsque Luna saigne et que ce sang lui déforme la bouche, elle parait presque méchante et sa pâleur rend encore plus cet effet. Le genre de petits trucs qui sont géniaux.
Les Mangemorts s'en vont et.... Les prophéties tombent... Scène réjouissante et réellement impressionnante !

La Salle des Prophéties, ça, c'est fait. Manque de po, la suite est moins réussite. L'Arcade est assez immangeable, il faut bien l'avouer, et le combat des "Fumées Blanches" contre "Fumées Noires" fait un peu cliché. Bon, c'est pas grave. Pourquoi ? Parce que Bellaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa arrive ! Une fois de plus elle est géniale.
Par contre, la mort de Sirius est très mal faite. Pas d'effet de surprise, ni de combat mais comme je l'avais dit, David Yates a été intelligent : Il coupe le son pour que Daniel Radcliffe ne nous pousse pas un cri déplorable. En muet, c'est toujours mieux. Même si, Harry se débatant dans les bras de Lupin, c'est aussi pas terrible. Y a pas que le doubleur qu'est mauvais, y a aussi l'acteur. Et puis, j'ai plus tendance à pardonner au doubleur parce que doubler un film est quelque chose de très compliqué.

Le son reprend. On est de nouveau dans la salle d'entrée du Ministère, les même décors fantastiques... Mais cette fois-ci, y a en plus Bellatrix qui crie, et ça, c'est formidable "J'ai tué Sirius Black !"... La phrase plombe toute l'ambiance de la salle, alors que moi, je sautille sur mon fauteuil... Rassurez-vous, j'étais au dernier rang.
Lord Voldemort arrive. Mais dès le moment où Bella s'en va, la qualité est atteinte. En particulier sur le combat Dumbledore / Voldemort. Depuis quand Tom Jedusor crache du feu, pour en plus, former un serpent gigantesque façon seigneur des anneaux ? Depuis quand Dumbledore fait apparaitre des boules d'eau pour noyer Voldemort ?
Ce combat là, ne passe pas. La seule scène intelligente, c'est la possession de Harry par Voldemort. Attention ! Fait unique, je remercie même Daniel Radliffe qui, bien aidé du maquillage, nous sort une scène formidable. Et mieux encore, il arrive (presque) à me faire oublier ces autres mésaventures. J'ai dit presque, je reste franc. Allez, petit bonus, je vais même écrire Daniel à la façon dont pousse le cri des groupies et à la manière dont je m'affole pour Bellatrix : Dannnnniellll !
Pfiou, ça ma fait mal, ça.
La prochaine fois, j'irais plus loin, je le féliciterais et j'écrirais Danny. Je n'ose même pas imaginé.
Scène réussite, très réussite, gâchée, elle-aussi, par un petit monologue sur l'amour de la part de Dumbledore que je trouve mauvais.
C'est pas lui. Pour moi, ce n'est pas le genre de truc que dit Dumbledore et je n'arrive pas à le cerner dans ce film.
Mais bon, passons. Big Explosion et plaf ! Le beau ministère s'en va... J'ai mal au coeur, tant de beaux trucs ! J'espère qu'ils ont sauvegardés l'image du beau Ministère dans leurs fichiers sinon je m'en remettrais pas.
Fudge arrive et accepte, et pour la énième fois dans le film, Mr Yates nous ressort les journaux (il aime ça apparemment). Retour à Poudlard, raté ? Pas d'explications sur la prophétie, rien, et un dernier monologue d'Harry aussi ridicule que celui de Dumbledore.
Un Bilan ?

Le Bilan
Un film en demi-teinte avec de bons moments (Détraqueurs, Ministère, Grande Inquisitrice, A.D, Salle des Prophéties) et des moments beaucoup moins bons (Privet Drive, Square Grimault, combat Dumbledore / Voldemort, Arcade). Comme d'habitude, la déception est énorme, mais peut-être un peu moins grande que je ne me l'étais imaginé. Incroyable mais vrai.
Les acteurs sont, certes, toujours aussi mauvais, mais je garde espoir de pouvoir un jour crier Danny (si, si, je vous jure). Comme quoi.
Que dire des nouveaux personnages ? Que globalement, ils font la faiblesse du film, David Yates se contente de les présenter, trop rapidement, et ne peut les creuser comme je l'aurais souhaiter. Mais au final, Bellatrix est largement réussite, Ombrage est très bonne, Luna est mitigée, par contre, Tonks est mauvaise et Graup désastreux.
Du bon et du moins bon, donc.
Mais, le point inquiétant, c'est que les qualités du livre font les défauts du film. Devant une intrigue complexe et plus mature, on a préféré botter en touche de façon enfantine, avec l'humour à gogo qui sert à passer le temps, mais qui cache l'intrigue. Les films, destinés à un public enfantin, seront encore et toujours des déceptions.
L'espoir est gardé intact, notamment avec ce nouveau réalisateur David Yates, qui est très bon, malgré sa passion des journaux qu'on peut tous faire avec un logiciel de vidéos.
J'arrête, globalement, ce réalisateur me plait, beaucoup moins les acteurs, mais que serait un film Harry Potter sans ses déceptions, et sans les critiques qui vont avec ?
Au fond, ce bilan mitigé est meilleur que le bilan du 4, du 2, voir même du premier ou du troisième film, et ce nouveau film continue dans une lancée pépère et garde la ligne. Le problème, c'est que cette ligne ne me plait pas du tout...
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lasuperfandH.P
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Re: Le Meilleur des Livres, pour un film en demi-teinte...

Message par lasuperfandH.P »

le probleme avec ce film et ce livre, c'est que dans le livre c'est principalement les details qui sont giga mega super bien, mais dans le film pour pas faire trop long, il les ont tous vires

voila
Mort certaine
Arme fatal
Promesse

Verrouillé

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