A la manière de ???
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais, lorsque les gens paniquent, ils se mettent le plus souvent à courir, à hurler, à pleurer ou à insulter quiconque se trouve sur leur passage. Il en oublient de penser à l'essentiel. Cette réaction est celle qu'ont la plupart des êtres humains dans les moments de trouble et d'agitation mais, heureusement, il arrive quelquefois qu'une personne garde la tête froide parmi tous ces affolés. Cette attitude fait toujours des miracles : quand nous sommes calmes, nous ne faisons jamais l'impasse sur les détails fondamentaux. Et alors nous sommes capables de faire ce qui nous peut nous paraitre impossible dans les pires circonstances.
Même s'il était soulagé de voir que le professeur Mcgonagall le croyait et ne le prenait pas pour un fou, même s'il savait que, grâce à la réaction intelligente de cette femme, Mr Weasley avait encore une chance d'échapper à la mort, Harry ne pouvait s'empêcher de paniquer. Il sauta hors de son lit sans aucune hésitation, mit sa robe de chambre (geste sage, il faisait très froid dans les couloirs et il ne devait pas se risquer à attraper un rhume.) et chaussa ses lunettes. Le professeur Mcgonagall pria Ron de les accompagner. Les deux garçons la suivirent fébrilement hors du dortoir.
Mais Harry, dans sa hâte, avait oublié l'essentiel : il n'avait pas pris ses chaussures. Il était si pressé de sauver le père de son ami, qu'il n'avait pas remarqué dans l'obscurité et la chaleur de la salle commune qu'il était pieds nus. Aussi éprouva-t-il une sensation désagréable lorsqu'il se mit à courir dans le couloir glacé de la grosse dame. Le sol était rugueux, il était incapable de continuer à avancer.
Et c'est ainsi, que Harry perdit un temps précieux en allant chercher ses chaussures. Heureusement pour lui, cet acte irréfléchi n'eut aucune conséquence condamnable. Mr Weasley s'en sortit indemne.
Par
wendy
Lire le message original.
***
A la manière de Tolkien
Ils poursuivirent ainsi leur marche éreintante pendant plusieurs heures, en observant morosement le paysage sombre qui s'offrait à leurs yeux : les arbres noirs semblaient les menacer et les entourer, les pousser dans la mauvaise direction. L'atmosphère lourde les étouffait, et ils se sentaient comme observés par des yeux invisibles, comme si les arbres, ou des créatures innommables les surveillaient, en attendant le moment propice pour surgir de l'ombre. Ils s'enfoncèrent loin dans la forêt lugubre, les arbres semblaient de plus en plus vieux et menaçants. Leur feuillage obscur cachait la lumière du soleil, rendant leur progression de plus en plus difficile.
- Notre destination est-elle encore éloignée, nous en rapprochons-nous seulement ? demanda Ombrage avec colère.
-Non, ce n'est plus très loin maintenant ! lui cria Hermione (mais avait-elle seulement crié ? Harry ne s'en rendait pas compte, car l'atmosphère lourde atténuait leurs paroles). Tout en parlant, ils entrèrent dans une clairière qui, malgré l'absence de feuillages au-dessus de leurs têtes, était encore sombre, comme si une magie malfaisante eût été à l'œuvre en ce lieu.
Par
Gellert Grindelwald
Lire le message original.
***
Ré écriture : L'autre ministre
Assis à sa place habituelle, notre héros - nous l'appellerons Frederick Wentworth, et si cela ne vous plait pas, qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? - observait avec la plus grande attention l'homme qui se tenait devant lui, installé à son bureau depuis des heures déjà. Cet homme, le visage crispé par l'inquiétude, lisait - enfin, c'est vite dit - quelque chose que Frederick devinait comme étant un rapport, ou qui sait ? peut-être est-ce une lettre enflammée de sa maitresse, impossible de vérifier à cette distance.
Il en avait vu des hommes tels que lui, absorbés par leur travail, tous plus sérieux les uns que les autres, ennuyeux à longueur de journée, en somme... Mais au sein de cette succession d'hommes qui avaient obtenu ce qu'ils désiraient depuis tant d'années, au prix la plupart du temps de basses intrigues, celui-ci avait vraiment l'air au bord du rouleau !
Alors que ce dernier s'était levé de son siège afin de regarder au dehors par une des hautes fenêtres de son bureau, Wentworth – oui, je continue à l'appeler ainsi, cela vous gène ? - le dérangea dans ses rêveries à l'aide d'une de ses toux discrètes. Lorsque le Premier Ministre se retourna, notre héros, contenant le rire qui le démangeait, lui annonça le message qui lui était destiné. Le message était de la part de ce bon vieux Fudge, bien ridiculisé depuis un certain temps d'après ce qu'il avait entendu ça et là...
A peine Fudge arrivé – amaigri, vous ne trouvez pas ? -, et les politesses de circonstances échangées, Frederick pensa soudainement à la première rencontre de ces deux personnes : l'un sous le choc, l'autre d'un calme presque dumbledorien, lui faisant part de l'existence et des rouages de la communauté magique, dissimulée aux yeux des Moldus. Malgré sa promesse qu'ils ne se verraient plus de sitôt, ils s'étaient revus bien des fois. D'ailleurs, qu'est ce qu'une promesse d'un politicien si ce n'est un mensonge à demi dissimulé ?
D'abord, ils s'étaient entrevus après l'évasion de Sirius Black - Le pauvre... mort et innocenté, vous le saviez ? - de la prison d'Azkaban ainsi qu'au sujet de l'existence de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Ensuite, cela avait été par rapport à d'autres sujets en rapport avec Azkaban, et finalement, les voilà en cette soirée brumeuse de nouveau réunis discutant de choses encore plus critiques.... Inséparables ces deux-là, vous ne trouvez pas ? Mais attendez ! Maintenant que Fudge s'est tourné vers lui, le dérangeant dans sa tentative de soulager son oreille qui le démangeait, c'est l'instant ou jamais de lui dire. Car, tenez-vous bien, l'autre ministre est en route...
Par
lilyrose
Lire le message original.
Attention : Je suis très peu disponible en ce moment. Les délais de réponse peuvent être importants. Désolé !