Mortelune a écrit :La liste des ouvrages imposés aux élèves lors du collège et du lycée demeure consternante... du moins elle l'était à mon époque, j'espère qu'il y eu du progrès à ce niveau là.
Extrêmement peu probable. Les professeurs sont « tenus » par des programmes et des listes d'ouvrages, qui n'ont pas dû changer
depuis mon époque, vachement antérieure à la tienne.
Ce n'est pas en soi une mauvaise chose : le ministre de l'éducation croit savoir ce qui se fait dans les classes...
(
Stricto sensu, les écoles ne font pas de l’éducation, mais de l'instruction.)
L'utilisation des livres Harry Potter (ou d'autres !) à titre pédagogique est une initiative personnelle, et représente quasiment un délit commis par le professeur contre la lettre et l'esprit des sacro-saints programmes...
Pour rester sur le sujet initial : Harry Potter et la magie ou la sorcellerie, « compatible » ou non avec
les christianismes, j'ai recherché quelques textes. Celui-ci semble assez clair, rappelant que cette interdiction remonte très loin, aux environs de -1030 avec le roi Saül, et elle existait très probablement encore avant cette date.
NB : je n'ai pas vérifié les références bibliques citées ; je me contente de rapporter l'un des nombreux textes sur le sujet, avec son contexte moral.
«
La leçon du roi Saül et des sorciers
La Bible nous parle d’un roi d’Israël appelé Saül. Quand, jeune homme, il devint roi, le peuple d’Israël s’était laissé prendre dans le piège des hommes et des femmes qui pratiquaient la sorcellerie. Les gens ordinaires avaient très peur d’eux car ils utilisaient leurs arts secrets pour se procurer des puissances à leurs propres fins. Si l’expérience de ces choses dans notre époque actuelle [2013
] peut nous servir de guide, ces gens-là s’assuraient que tout le monde ait peur de leur magie et de leur prétendue connaissance du monde spirituel.
Le roi Saül avait un sage guide et conseiller en la personne du vieux prophète Samuel. Celui-ci voulait suivre la loi de Dieu, et exigea que Saül débarrasse le pays des magiciens et des sorciers, comme le recommandait l’ancienne loi de Moïse (
Exode 22.18). Saül l’avait fait et le véritable culte de l’Éternel, le Dieu d’Israël, avait été rétabli après plusieurs années d’incurie, pendant la période des juges, lorsque « chacun faisait ce qui lui semblait bon » (
Juges 21.25).
Pourtant, après un début si glorieux, Saül s’égara comme bon nombre de dirigeants humains. Il tenta sans autorisation de s’arroger les devoirs de prêtre (
1 Samuel 13.8 10) et fut rejeté comme roi par Dieu. Quand plus tard il transgressa un autre commandement, son rejet fut confirmé (
1 Samuel 15). Alors Samuel refusa de le conseiller davantage. Dans ses tourments croissants Saül désespérait de gagner l’aide divine face à ses ennemis.
Des problèmes de tous genres s’ensuivirent, dont l’invasion du pays par les Philistins [Philistim, la Palestine actuelle leur doit son nom
]. Ils gagnèrent bataille sur bataille. Saül fut si bouleversé qu’il se replia sur cette même sorcellerie qu’il avait bannie avec tant de succès, dans l’espoir que Samuel reviendrait à lui. Il pourrait reprendre ses forces et surmonter ses problèmes, si seulement il rencontrait Samuel, bien que celui-ci soit mort. Pourquoi donc ne pas chercher une sorcière qui évoquerait les morts ou un médium dont la puissance lui permettrait d’entrer en contact avec Samuel mort ? C’était une démarche désespérée, mais aucune autre issue ne semblait possible.
Voilà donc ce qu’il fit, tel que le raconte en détail
1 Samuel 28. Mais il ne reçut pas la réponse voulue. II avait tourné le dos à Dieu, pour rentrer dans les voies de la magie et de la sorcellerie, scellant sans retour son destin quant à Dieu. Le lendemain il trouva la mort sur le champ de bataille du Mont Guilboa. »
Autre citation :
“Vous ne devrez pas chercher de présages et vous ne devrez pas pratiquer la magie.” —
Lévitique 19:26 ;
Deutéronome 18:9-14 ;
Actes 19:18, 19.
L'Islam interdit lui aussi la magie, pour la même raison : elle est l'expression du malin, du Diable, de Satan ; elle ne peut pas venir de Dieu (Yahveh, Allah, etc.)