Double post pour mon test de Metro 2033 :
En ce moment je suis en train de dévorer Metro 2033. C’est exactement le genre de FPS que j’adore avec une identité très forte et un système de jeu classique mais ponctué de petites touches d’originalités qui font toutes la différence.
D’abord le pitch qui est très typique du post apo : Cataclysme nucléaire. La population de Moscou s’est massivement réfugier dans le métro pour se protéger d’une atmosphère devenue irrespirable, des bêtes qui rôdent et de l’hiver permanent qui règne là haut. Les mutants ont suivis les hommes dans les profondeurs et très vite, cet univers en huis clos (le métro moscovite) est devenu le théâtre d’un bordel sans nom. Mutant, fachos, rangers, survivants, stations libres, et nouveaux communistes se foutent sur la gueule en tout point et la vie est sacrément dure pour tout le monde entre les feux, la viande de porc rancis et la peur de l’ennemi qu vous tiens en permanence.
Et c’est là l’un des points qui font le charme de Métro 2033 : son ambiance. Une vraie réussite, vous êtes plongé dans ce quotidien de misère, de froid, de danger, de peur, d’obscurité presque perpétuelle au fin fond des tunnels humides et sinistres. Les lumières sont rares, le courant se paie cher, et vous errez sur les rails, marchant des les carcasses maudites des vieux wagons, avec pour seule lumière une lampe torche qui marche à la dynamo et qu’il faut recharger toutes les deux minutes au milieu de grognement qui n’attendent que le noir pour vous sauter à la gorge.
Quand vous sortez à la surface, masque à gaz obligatoire pour ne pas être pourris par les gaz, et là c’est le rush : vos filtres ont une durée de vie de 5 à 8 minutes. Il faut faire vite pour passer avant que votre réserve n’arrive à zéro. Plus le filtre est usé plus la respiration d’Artyom (le personnage) devient rauque et difficile. Pendant les combats votre masque prend des blast, se fissure, perd de l’air et là il faut en trouver un autre au plus vite. Bref un fil rouge qui rend les passages en surface très bon et stressant.
La bande son est parfaite dans son silence morbide, les bruits d’arme envoient bien, la localisation est d’enfer. On notera avec un sourire que l’équipe de doubleur est la même que pour la trilogie STALKER.
Les combats sont très violents. Les mutants aiment vous attaqués au moment le plus inopportun, dans un tunnel étroits et obscurs, votre lampe torche presque vide et clignotant dangereusement. Ils tombent de partout et vous prenez trois, quatre coups de griffes, les bestioles perissent sous vos balles crasseuses et peu fiables, y’a du sang partout puis votre compagnon se fait violement arraché le crâne à votre gauche face à un tunnel que vous n’aviez pas encore vu, vous tombés au sol, votre chargeur est vide, votre arme est enrayé et en plus de ça les fachos arrivent. Bonne chance. On s’en sort généralement en utilisant intelligemment l’environnement, en économisant les balles, et en essayant de ne pas céder à la panique (loin d’être une mince à faire dans ce jeu). Mais ces efforts de survie n’empêche pas les scènes de bagarre d’être péchu, les armes donnent un bon sentiment de puissance, le sang giclent, les blessés agonisent, les monstres sont hideux, bref y’a de quoi se faire plaisir.
Quelques défauts tout de même : la lenteur du personnage, dont l’empattement pendant ses mouvements témoignent sûrement d’un lointain lien de parenté avec un transpalette.
Le FOV ensuite. Ridiculement petit il est dur de viser, d’englober une scène et c’est très pénalisant pendant les combats. Ca peut paraître rien mais si même moi qui suis vraiment pas exigeant là-dessus, trouve le FOV risible c’est que c’est vraiment pénalisant.
Le jeu est assez dirigiste, un peu couloir sur les bords mais le jeu ne s’en cache pas.
Les graphismes sont beaux mais dés qu’on s’éloigne des chemins principaux les textures sont bâclés et minimalistes. Moyen.
La durée de vie est faible, je l’ai finis en une douzaine d’heures en difficile.
Dernier point : Cette daube de steam obligatoire…
Mais ce jeu est vraiment bon donc ne vous privez pas si vous avez une connexion et que vous aimez les FPS d’ambiance un peu bourrin. C’est également un jeu à 10 € à la Fnac et ça vaut vraiment le coup