Whitechapel - Bilan de Saison 1
Avec Rupert Penry-Jones, Philip Davis, Sam Stockman et Alex Jennings.
Après
Ripper Street, 2013 est visiblement pour moi l'année de Jack l'éventreur ! Mais si
RS se passe en 1888 6 mois après les derniers meurtres, Whitechapel a lieu de nos jours, 500 ans après les faits. Cette série gravite autour du mythe de l'éventreur, de l'imagerie autour, et on y croise les descendants de Jack, les
serial-killerss, mais aussi le monde de la ripperologie, ces experts es
Ripper et leurs théories plus ou moins loufoques. Si cette série a une qualité, c'est qu'on en apprend beaucoup sur Jack sans connaitre son identité !
Il faut dire que cette ripperologie, en de mauvaises mains, peut devenir critique. Quand le plus grand fan du Ripper décide de continuer l'oeuvre du maître en imitant ses crimes, grâce aux rapports d'autopsie, en utilisant les témoignages qui décrivent le prétendu Jack et ses attributs (le tablier de boucher, le chapeau de chasse, le soldat, l'homme moustachu, etc) pour tromper la police, Jack l'éventreur semble vraiment de retour à Whitechapel. Et quand il en vient à dépasser le maître, on commence à flipper !
Bien sûr, il fallait un Inspecteur Abberline des temps modernes et c'est l'Inspecteur
Joe Chandler (Rupert Penry-Jones <3) qui se voit bon gré mal gré chargé de l'affaire. Contrairement à l'inspecteur Edmund Reid (Matthew MacFadyen <3) dans
Ripper Street, Chandler n'a pas l’âme d'un leader, même si après 3 saisons à suivre Penry-Jones dans
Spooks, je sais que l'acteur est parfait pour ce rôle ! Il met du temps à se faire respecter ou même à être crédible auprès de ses collègues en essayant de les persuader de l'inimaginable : un nouveau Ripper en liberté dans les rues de Londres. Et, après tout, c'est le spectateur qu'il doit aussi convaincre, tout aussi sceptique de voir le premier serial-killer revenir d'entre les morts. Mais, croyez-moi, dès la fin du pilot, personne ne peut plus douter de sa théorie !
Cette série est vraiment de qualité, elle nous met en haleine, on tremble un peu et en même temps, comme toute série anglaise qui se respecte, l'humour, noir ou pas, n'est jamais bien loin ! Je commence la saison 2 demain et je me demande bien ce qu'ils vont trouver pour renouveler la série, qui grâce à son unité, aurait bien pu s'arrêter à la 1e saison ! Et, pourtant, une 4e saison est en préparation
