Livres, chapitre II

[ben*]

Je suis dans L'attrape-coeurs de Sallinger. Comme je l'ai dit sur le CTFC, je trouve la traduction vraiment dégueulasse et hyper lourde et je pense que je vais commander la VO...
Sinon pour l'instant ça me plaît quand même pas mal. Ca se lit vite, c'est relativement déprimant et c'est pas mal éclairant sur la vie qu'a pu avoir l'auteur...

[Bastet]

Je l'ai lu en VF et je ne sais pas si c'est lié mais en tout cas, j'ai détesté ce bouquin (désolée Prom !) Enfin, "détester" est un mot un peu fort parce qu'il implique un sentiment passionné. En fait, je me suis profondément ennuyée et en le refermant, je me suis dit "c'est ça le bouquin culte d'une génération ?"
Ce livre, c'est trois jours dans la vie d'un loser qui veut faire plein de choses mais qui ne fait jamais rien parce qu'il n'est jamais suffisamment en forme pour ça.
Bref, la prochaine fois que je veux une histoire de fugue, je regarderais "la folle journée de Ferris Bueller" !

[Prométhée]

Je l'ai lu en VF et je ne sais pas si c'est lié mais en tout cas, j'ai détesté ce bouquin (désolée Prom !) Enfin, "détester" est un mot un peu fort parce qu'il implique un sentiment passionné. En fait, je me suis profondément ennuyée et en le refermant, je me suis dit "c'est ça le bouquin culte d'une génération ?"

Pourquoi "Désolée"? je partage ton avis, je trouve la traduction française nulle ^^.
ça me fait rire car hier, je regardais South Park et l'épisode en question portait dessus... les enfants lisaient l'attrape-coeurs, cherchaient à savoir pourquoi c'était interdit... et Cartman qui dit "######, fait chier, j'ai lu les 30 premières pages en me disant qu'il y aurait quelque chose de dégueulasse, puis je me suis dit que c'était certainement à la fin... alors j'ai tout lu mais rien... il n'y a juste que des "######" et des "merde" mais c'est tout..."
Par contre Bastet, ce n'est pas Holden Caufield le "loser" ou plutôt le "moron" mais les autres...

[little_Ln]

Je l'ai lu en VF et je ne sais pas si c'est lié mais en tout cas, j'ai détesté ce bouquin (désolée Prom !) Enfin, "détester" est un mot un peu fort parce qu'il implique un sentiment passionné. En fait, je me suis profondément ennuyée et en le refermant, je me suis dit "c'est ça le bouquin culte d'une génération ?"
Ce livre, c'est trois jours dans la vie d'un loser qui veut faire plein de choses mais qui ne fait jamais rien parce qu'il n'est jamais suffisamment en forme pour ça.

Pareil. Peut-être effectivement que c'est la traduction, qui est vraiment médiocre, mais ça ne m'a vraiment pas passionnée, ni accrochée par le style, rien...

[Moy']

J'ai découvert Tom Robbins cet été, avec l'excellentissime "Même les Cow-girls ont du vague à l'âme".
C'est l'histoire d'une nana qui naît avec une malformation des pouces, elle a des pouces énormes, du coup elle décide de faire de l'auto-stop.
L'histoire se résume bien sûr pas à ça: tout tourne autour d'un Ranch, la Rose de Caoutchouc, dirigé par un magnat des déodorants féminins et qui dispense des cures de beauté. Une révolte y gronde, dirigée par Bonanza Jellybean, une fille qui tape dans l'œil de l'héroïne et qui a toujours rêvé d'être une Cow-Girl. Le Ranch devient peu à peu un lieu auto-géré où se retrouvent des filles un peu paumées, et désireuses de s'affirmer en tant qu'êtres indépendants.
Au delà de l'histoire, qu'est quand même bien tordue, y'a tout plein de digressions et de réflexions plein d'enthousiasme sur des sujets divers, comme la relativité du temps (mesure sans valeur et erronée), l'appropriation (difficile) de notre héritage culturel, les amibes, la perception des choses (l'héroïne, toujours en mouvement, se rend compte peu à peu qu'elle gagne beaucoup à n'entr'apercevoir que brièvement les choses, ou à les contempler de très loin, plutôt que de rester figée sur une idée, un style de vie ou une opinion).
C'est joliment traduit et ça fout la pêche En lisant des critiques par-ci par-là, j'ai remarqué que beaucoup de personnes avaient pas pu accrocher au bouquin à cause de ces longues digressions, ces métaphores persistantes et l'action qui survient au moment où on s'y attend plus. Pour ma part, ça m'a pas du tout dérangée, au contraire. J'ai pas trouvé les digressions de l'auteur ni laborieuses, ni inintéressantes: elles rajoutent de l'humour et des réflexions bienvenues à l'ensemble de l'œuvre, au point que je me suis dit que je pourrai citer ce livre dans chacune de mes dissert' de philo cette année, tellement c'est touche-à-tout.
Et puis un livre qui t'explique avec humour et dérision que le monde est foutu mais qu'on a encore plein de raisons de se marrer et de s'intéresser à tout, ça fait franchement du bien!

[le mage amnésique]

J'avais oublié ce topic tiens ^^.

En ce moment je lis La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, qui traite du débat qui opposa le prêtre Dominicain Bartolomé de las Casas au philosophe Juan Gines de Sepulveda sur le sujet:
"les Indiens(Mexique et Amérique du sud) ont-il une âme, sont-ils des humains, ont-il le droit à l'instruction et sont-il des créatures de dieux?"
Un livre qui s'égare parfois en explication qui ne sont pas nécessaire mais le débat exposé reste très intéressant et instructif.

[Gellert Grindelwald]

J'avais bien aimé ce bouquin aussi, il est très intéressant car il montre bien que, si la conquête des Amériques a été particulièrement sanglante, tous les Européens n'étaient pas des monstres assoiffés de sang. Il montre aussi l'énorme décélage entre le discours du philosophe qui est resté bien planqué à théoriser sur le continent et la réalité qu'il s'efforce de distordre pour qu'elle corresponde à ses thèses.

[piwi]

Ooooh, j'ai vu le film, il est très bien.

Je viens de commencer une prière pour Owen de Jonathan Irving :
Chassé-croisé des souvenirs d’enfance de John Weelwright, articulés autour du personnage d’Owen Meany, son ami, qui croit dur comme fer qu’il est l’instrument de Dieu. Owen a 11 ans au début de l’histoire, mais en paraît six. Personnage doté d’une volonté de fer et d’une foi inébranlable, Owen veut avant tout accomplir son destin. Nous suivons les personnages à travers leur enfance, le collège et la guerre du Viet-Nam, jusqu’à l’inévitable conclusion.
Bon, j'iame Irving en général donc pour l'instant ça me plaît.

Et avant, j'ai lu Les Monstres de Templeton de Lauren Groff.
Résumé >De retour au bercail, dans une odeur « de paille, de poussière et d'orange amère », Willie pense pouvoir se blottir dans son nid familial, en couvant l'enfant sans père qu'elle attend. C'est compter sans l'oeuvre du temps, qui a transformé sa mère, ancienne hippie toxicomane, en grenouille de bénitier baptiste, décidée à lui plonger la tête dans le passé tumultueux de sa famille. Willie mène son enquête avec une belle rage médiumnique, fait parler les lettres, journaux et autres chuchotis inconscients des ancêtres. Les révélations sont cruelles mais jamais complètement constructives, ce qui donne au livre cet indéfinissable ton cynique et bienveillant.
J'ai beaucoup aimé mais je pense que c'est un livre de fille.

[Moy']

Ooooh, j'ai vu le film, il est très bien.

Ouaip, et Jean Carmet est extra x)

[Lola Black]

En ce moment, mes divers périples sponsorisés par la SNCF et Relay m'amènent à lire les derniers best-sellers ou autres petites trouvailles intéressantes au rayon livres des tabac presse de gare.
Au menu du voyage, de l'enthousiasme et des déceptions.

Il y a notamment L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon, un pavé qui ne fait plus peur une fois les dix premières pages avalées.
Le roman nous plonge dans l'Espagne franquiste, après la guerre civile, dans la quête du jeune Daniel pour l'oeuvre perdue et l'histoire mystérieuse de l'écrivain Julian Carax. Cette quête va l'emmener dans un tourbillon d'événements fous et l'amener à rencontrer des personnages fascinants...

Grâce à ce livre j'ai renoué avec cette sensation génialement enivrante de me sentir emportée par le souffle romanesque d'un bon bouquin. L'écriture est simple et efficace, l'auteur a su installer une ambiance particulière pleine de mystères et de passions, des personnages particulièrement intéressants et attachants. Il a su également construire parfaitement cette histoire aux multiples histoires, flash-back et parallèles, l'orchestration est impressionnante.
C'est un livre riche et passionnant, de ces livres qu'on ne lâche pas la nuit, tant on est absorbé par les mots et l'histoire... A lire assurément donc.

[le mage amnésique]

Lu Canisse de Olivier Bleys:
A l'époque ou l'espace accessible(et colonisé par) aux humains c'est étendu à perte d'univers, les braconniers de toutes les nouvelles espèces de poissons trouvé au fil des mondes sont devenus légion. Un ancien garde pèche à la retraite part poursuivre une chimère dans l'univers non colonisé: le poisson le plus gros de la galaxie.
Partant d'un concept super le livre se révèle totalement bâclé et l'écriture est insipide au possible. On survole des débuts de personnages dans un début d'histoire mal exploité et mal travaillé et on est bien content de fermer la dernière page de ce livre vite finit.

Lu aussi le recueil de nouvelle Le voyages gelé de Philippe K.Dick.

Je ne m'attendais pas à ça: très loin de la SF pure et dure c'est une SF ancrée dans un schéma classique et qui vise surtout à lui permettre de poser des réflexions sur la vie. On sent la dualité profonde de K.Dick et sa névrose à travers ces petites histoires mais la vie de Philippe ne m'intéresse pas plus que ça et je n'ai pas vraiment trouver les histoires intéressantes.

[Bastet]

En parlant de poissons, j'ai terminé Moby Dick.

C'est le livre le plus nase que j'ai lu au cours des 10 dernières années.
Les 200 premières pages ne m'ont pourtant pas déplu mais à partir du moment où Melville part dans son trip :
- classement des différents types de baleine (marsouin, grande baleine, baleine à bosse...)
- description des baleines (les fanons, les nageoires...)
- description des baleinières et outillages pour attraper et tuer les baleines
- comment différencier une baleine d'un cachalot
- pourquoi une baleine blanche, c'est plus effrayant qu'une baleine pas blanche
etc, etc...
ça donne juste envie de se tirer une balle.

Honnêtement, j'ai pas lu la fin (les 300 dernières pages quoi), j'ai survolé pour voir comment ça se terminait.
Et j'ai presque envie de vous le dire aussi histoire de vous spoiler définitivement et qu'aucun de vous n'aille jamais s'embarquer dans cette galère.
Ça serait une vraie mission de service public.

[Billiwig]

Je viens de terminer Des milliards de tapis de cheveux d'Andreas Eschbach (que j'avais dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois...au fur et à mesure de l'épuration par la lecture de ma bibliothèque, son tour est enfin venu ^^) !!
Mon livre coup de coeur de l'année... !! Une fois ouvert je n'ai pas pu le lâcher !
Un livre de SF original, poétique avec une trame découpée en petites histoires que se recoupent/ rejoignent au final et un dénouement triste et empli de moral (d'ailleurs il y en a plusieurs dans le livre).
Livre allemand méconnu et à lire absolument !

[le mage amnésique]

Oui il est vraiment bien ce livre. Je l'ai trouvé un peu vide pendant un court moment mais avec le recul ça servait le scenarii. Une belle œuvre.

[Smokman]

J'avais hésité à l'acheter, la 4e semblait tentante.

Je le mets sur ma liste, donc.
Malheur à vous si je ne l'apprécie pas.