| – Tu es le parrain, dit Mona.
– De ? questionna James avec incompréhension.
– De mon bébé, dit Mona. Je suis enceinte, tu te souviens ?
Tu ne devrais pas lui demander son avis avant de lui offrir une nouvelle responsabilité ? Et pour info, j'avais fini par deviner que James était le fameux parrain. Et pas seulement parce que c'était l'avis de la moitié des lecteurs.
– Tu... Je... bégaya James.
– Molly est la marraine. Arthur et elle forment le couple le plus équilibré de ma famille. Et toi et Lily formez le couple le plus équilibré de mes amis.
Le seul aussi. Ça aide.
– Mona. Ça me touche beaucoup, dit-il avec un large sourire.
– Si je subis à mon tour les foudres de Tu-Sais-Qui, reprit Mona très sérieusement. Je t'interdis de mettre mon enfant sur un balai.
Alors c'est James qui va avoir droit aux foudres et c'est son gamin qui aura droit au balai.
– Quoi ? s'indigna James. Mais tu es folle. Il a le sang d'un paquet de bons joueurs de Quidditch ton bébé. C'est de la graine de champion.
Stop ! De combien de bons joueurs parles-tu ? Ludo et Hugh sont reconnus comme de bons joueurs selon tes critères ? Tu parles de deux ou trois joueurs ? Tu es dans le lot ?
– Je le mettrais dans mon testament, dit Mona. Pas de Quidditch.
– On est en guerre et tu paniques pour quelques centaines de mètres d'altitude ?
– Pas de Quidditch !
– Et s'il veut en faire ? Tu vas priver ton enfant de sa passion dévorante ?
– Lily tranchera en mon nom.
– Ce n’est pas une bonne arbitre, dit James. Elle est toujours de ton côté.
Mona esquissa un sourire.
– En parlant de ma femme, dit-il. À la base, je suis ici pour savoir si tu peux la recevoir. Elle en a assez de rester confiner à la maison. Et comme ton appartement est l'un des rares à être, aussi protégé que notre maison...
Sacrées protections pour une baraque à deux meurtres.
– Bien sûr, acquiesça Mona ravie.
James repartit aussitôt vers la cheminée en maugréant.
– Je formerais les deux pour être des batteurs hors pair, murmura-t-il.
C'est par la porte que James revint en amenant avec lui une Lily — énorme — rayonnante.
– Bon et bien, je vous laisse entre filles, dit James. Le parrain va acheter une paire de balais.
Il referma la porte derrière lui, oubliant la cheminée.
– Nous sommes très honorés que tu nous aies désignés, dit Lily. Mais il ne fallait pas te sentir obligée.
– Obligée ? Pourquoi obligée ?
Ouais, pourquoi obligée ? Parce que James est le père c'est ça hein ?
– Et bien parce que tu es la marraine de mon propre bébé, dit Lily en s'asseyant. J'aurais parfaitement compris que tu ne choisis que des membres de ta famille. Et James aussi. Tu...
Pardon ? Nan ! Mona ne peut pas être la Marraine de Harry Potter, ça se saurait.
Elle releva la tête vers Mona qui n'avait pas bougé.
– Qu'est-ce qui t'arrive ? demanda Lily effarée.
Debout et immobile, Mona pleurait lentement.
– C'est les hormones, dit-elle.
– James ne t'a pas dit que tu étais la marraine ?
– Noonnonn ! pleurnicha Mona.
Elle s'assit lourdement à côté de Lily.
– Il devait venir te l'annoncer la dernière fois qu'il est venu, dit Lily.
– On n'a parlé que de Dumbledore, dit Mona en cessant enfin de pleurer.
– Comment ça se fait que tes hormones te travaillent encore ? demanda Lily. Pour moi, c'est fini depuis un bon moment.
– Oui bah, c'est bon, râla Mona. Ton mari dit que je suis grosse et toi que je chouine !
– James n'a pas osé dire ça ?
– Non, il a dit que j'étais « rayonnante ».
– Quel insolent ! dit Lily. Tu sais quoi, pour le punir « ceinture » jusqu'à la naissance.
Mona ricana doucement. Elle ne pleurait plus du tout à présent.
– En tout cas, je suis vraiment plus que flattée, dit Mona.
– Entre toi, marraine et James parrain, nos enfants serons forcément proches, dit Lily. On pourra les marier ensemble.
OK, elle, elle parle mariage et l'autre relation fraternelle. ######, je flippe.
– Parlons d'autre chose, dit Mona. Je ne veux pas être l'une de ses mères qui ne vivent que pour ses enfants.
Parce que ça t'écœure d'envisager vos enfants mariés alors qu'ils ont le même sang ?
– Tu as raison, accorda Lily. Ce n'est pas sain.
Parce que Lily est au courant ? On se calme, je m'emballe encore une fois.
Le silence s'installa aussitôt entre les deux jeunes femmes.
– Waha ! s'écria soudain Mona ravie d'avoir trouvé un sujet de discussion. Comment va-t-elle ?
– Elle ne t'en veut presque plus, dit Lily. Elle ne sait pas que tu es enceinte et elle pense que tu ne vas pas bien parce qu'elle ne te voit plus. Et ça l'inquiète.
– Tant mieux, dit Mona.
Non, on s'en fout, qu'elle crève l'ensorceleuse.
– Elle a un nouveau petit ami toutes les semaines, dit Lily. C'est sa nouvelle manière de lutter pour oublier Remus.
Mona acquiesça compatissante.
Génial, on s'en fout, on passe ? Je résume, elles parlent de Wilkes mort, de Grace, de Irène, de Peter, Sirius, Remus... on frappe à la porte, Mona ouvre. Woh ! C'est Rogue. OK, je reprends le texte.
– Salut, dit Lily gênée.
– Salut, répondit Rogue.
Ils se regardèrent tour à tour. Le regard de Rogue semblait figé sur le ventre de Lily.
– Décidément, vous vous êtes mise d'accord, dit-il en montrant les deux ventres.
– Oui, dit Lily.
Mona l'aperçut sortir lentement sa baguette.
– Tu n'as pas l'air surpris, dit Lily. Mona...
– Non, dit Rogue. Je l'ai appris par hasard. Pour vous deux d'ailleurs, petites cachotières.
Il esquissa un sourire, mais remarqua que sa blague tombait à plat.
– Oui, dit Lily en se forçant à sourire à son tour.
– C'est pour ce mois-ci, c'est ça ? demanda Rogue.
– Oui, souffla Lily. Pour la fin du mois.
Ses paroles se noyèrent doucement et Mona dut tendre l'oreille pour entendre.
– Vous auriez dû me prévenir, dit Rogue. Si j'avais su...
– Ouais, coupa Lily froidement.
– Il y a une chance pour qu'un jour l'un de vous m'explique ce qui se passe ? demanda Mona.
– Malheureusement oui, dit Lily.
Rogue baissa la tête comme s'il venait de se prendre un coup.
– Je vais y aller, dit Lily. Mona évite de raconter que... enfin tu comprends.
– Oui, accorda Mona.
Évitez de raconter qu'elle a été dans la même pièce que Rogue le mangemort sans essayer de le tuer. J'explique pour ceux qui ne pigent pas.
Lily sortit laissant Rogue et Mona dans la même pièce.
– Elle est moins grosse que toi, dit Rogue.
– J'ai de l'avance ! s'écria Mona. Vous allez arrêter tous !
– Tu as vu, elle n'a pas essayé de me tuer, dit-il.
– Merveilleux, dit Mona sarcastiquement.
– Quand tu dis que tu as de l'avance... commença Rogue.
– On verra ça après, dit Mona. Pour le moment, je vais profiter de ta présence, tu seras peut-être mort demain.
– Surtout, que j'ai deux fois plus de chance qu’hier, dit-il.
Woh ! Agent double ? Ça y est. Le mythe est en marche.
Mona le regarda avec une semi-compréhension.
– Je ne veux pas le savoir, dit Mona en plaçant ses mains sur ses oreilles. Je prends ma dose de risque en portant le nom des Moon.
Elle posa sur la table une petite caisse qui contenait différents calepins.
– Tu les as gardés ? s'étonna Rogue.
– Évidemment, je mets tout au propre.
Elle sortit un plus gros cahier soigneusement relié.
– On commence par le Sectumsempra si tu veux bien, dit-elle. Je me doute que tu l'as utilisé plusieurs fois, alors que moi, seulement une fois sur un lapin.
TUEUSE de LAPINS ! Ah, ça m'avait manqué !
– On a dû inventer une quarantaine de sortilèges, dit Rogue, sans parler des enchantements et des potions. On ne va pas tous les passer en revue.
– Mais non, rassura Mona. On ne fera pas tout aujourd'hui.
Après un regard apeuré. Rogue s'assit à la table, contraint.
– Celui-là était magnifique sur Mulciber, dit Rogue. Tu sais qu'il a essayé de le lancer à son tour ?
– Non, je ne sais pas, dit Mona. Et toi non plus tu ne devrais pas savoir.
– Ah oui, c'est vrai, dit-il. Je ne sais rien.
– On passe au Crescopedis, dit Mona.
Rogue parcourut les nouvelles notes de Mona tandis que celle-ci se tenait le ventre.
– Dis-lui t'arrêter de te frapper, suggéra Rogue.
– Il ne m'écoute pas, répondit Mona.
Rogue retourna aux notes alors que Mona grimaçait de douleur.
– Tu as tout, dit-il. En fait, j'avais oublié la moitié de ce que tu as écrit. J'avais complètement oublié que ça faisait pousser les dents.
– Elles redeviennent normales durant la nuit.
– On a fini maintenant ? demanda Rogue.
Mona acquiesça.
– Alors je vais y aller, je pense que tu préfères être seule. Dis-moi juste pour quand est prévu le bébé.
– Je dirais pour maintenant, dit Mona en fermant les yeux.
– Maintenant ? dit Rogue. Mais c'est très bien ça, je n'aurais plus qu'à m'occuper de Lily.
– Prince. Tu vas aussi devoir t'occuper de moi.
– On est le 7, dit-il. Alors c'est bon.
– Quand je dis maintenant, c'est que c'est vraiment maintenant ! s'écria Mona.
Rogue se leva aussitôt horrifié.
– Maintenant ! Maintenant ?
– Tu vas m'écouter très attentivement, dit Mona.
– Tu ne veux pas que j'appelle ta mère ? demanda Rogue affolé. Vous avez surement prévu quelque chose dans cette situation.
– Ma mère veut faire venir une vieille biquette du nom de Chrysoline pour me faire accoucher sur mon lit. Le bébé doit naitre à l'hôpital, entourer de gentils médicomages et surtout, il doit voir un Moon le plus tard possible.
– D'accord, dit Rogue. Alors, je vais chercher Lily.
– Prince ! grinça Mona. Tu te tais et tu m'écoutes.
Rogue acquiesça sans cesser de regarder le ventre de son amie.
– À Sainte Mangouste, dans l'Atrium, à la droite de l'accueil, il y a des emplacements réservés au transplanage.
– Oui, je connais, dit-il l'air profondément concentré.
– Parfait, alors pour commencer...
Elle s'arrêta pour hurler de douleur et prit le temps de retrouver une respiration normale avant de reprendre la parole.
– Pour commencer, dit-elle. Tu vas dans ma chambre, il y a une valise et une perruque dessus, tu ramènes les deux.
– Une perruque ? dit Rogue en se dirigeant vers la chambre. Un enchantement sera plus adéquat si tu veux te cacher.
– La perruque est enchantée, dévoila Mona.
Rogue revint au trot dans le salon et jeta la perruque à Mona. La perruque mise, elle pointa sa baguette sur Rogue. Il ne bougea pas jusqu'à ce que sa transformation physique soit terminée.
– Tu m'as fait la même couleur de cheveu que Waha ? demanda Rogue.
– Ce n’est pas de ma faute si c'est ce qui m'est venu à l'esprit.
Mona se leva lourdement, soutenue par Rogue.
– Fais-nous arriver le plus à gauche possible, au plus loin des autres patients, ordonna Mona. Nous ne devons croiser qu'un minimum de personne.
Rogue tenait la valise dans une main et tenait fermement Mona avec l'autre bras.
Oui, il l'enlace presque, mais pour cette fois je ne vais rien dire.
Mona ferma les yeux, tentant de garder son courage et sa lucidité. Tout devait se dérouler exactement comme elle l'avait programmé. Rogue ne devait pas être au programme, mais il saurait aider Mona à franchir les barrages jusqu'à ce qu'elle parvienne à mettre au monde son enfant dans ce monde en guerre. Après une seconde de noir rassurant, la seule pause avant le marathon, Mona rouvrit les yeux. Rogue lui avait parfaitement obéi, ils étaient bien arrivés dans l'une des cabines de transplanage de l'hôpital st mangouste. Ils étaient bien le plus à gauche possible. À présent, Mona et Rogue, sous leurs déguisements, n'avaient plus qu'à continuer leur périple. Restait un problème majeur, Mona n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle devait faire. Durant des mois, elle avait fait croire à sa mère qu'elle acceptait d'accoucher à la maison. Aux autres, elle avait caché sa grossesse.
– Et maintenant ? questionna Rogue.
– Tu trouves quelqu'un qui travaille ici, tu leur demandes où ta femme qui va accoucher doit aller.
– T'es pas ma femme, rappela Rogue.
– Non sans blague, grinça Mona. Dépêche-toi ou je perds les eaux sur tes chaussures.
Ah mais, c'est ça. Je viens de comprendre la nature du liquide sur les cheveux de Rogue.
Il resserra contre lui la valise de Mona et disparut de son champ de vision. Pendant ce temps, Mona sortit lentement de la cabine et s'installa sur un banc à côté d'une femme blonde qui tenait un bébé entre ses mains.
– On dirait bien que c'est votre tour, dit la femme blonde.
– Oui, admit Mona, le souffle court. Mon mari est parti... se renseigner.
– Vous avez de la chance, dit la femme. Le mien n'était pas là pour la naissance de notre fils.
Mona reconnut alors la voix de sa voisine, elle se tourna lentement vers elle. Narcissa Malefoy adressait un petit sourire à un bébé minuscule légèrement enveloppé dans la chaleur du mois de juillet.
– On se connait ? demanda Narcissa en relevant la tête.
– Ça m'étonnerait, dit Mona. Je suis arrivée dans ce pays il y a quelques mois et je ne sors pas beaucoup.
Narcissa lui adressa un sourire sceptique.
– Je sais.
Cours Mona, cours ! C'est une femme de mangemort qui porte un futur mangemort cours !
Mona sentit une vague de panique l'envahir. Elle se tourna vers sa voisine s'attendant à la voir sortir sa baguette d'un instant à l'autre.
– Nous en sommes tous là, ajouta Narcissa.
Mona retint un soupir de soulagement, mais visiblement sa voisine avait perçu le malaise.
– Comment s'appelle votre bébé ? demanda Mona pour détendre l'atmosphère.
– Drago.
Après Ron, voici le fils Malefoy, c'est con, on va louper Harry cette année. Et pour Hermione, il faudra sans doute patienter onze ans. Et pour info, s'appeler Drago, c'est la honte.
– C'est mignon, dit Mona.
Narcissa détacha son regard de son petit garçon pour lui adresser un large sourire. Un homme, pas très grand, les cheveux châtains et un peu trapu s'approcha des deux femmes en fixant Mona. De nouveau, la jeune femme sentit la panique monter en elle jusqu'à ce qu'elle se souvienne que c'était Rogue cet homme.
Mais, espèce d'andouille. C'est toi qui lui as donné cette apparence il y a à peine trente secondes.
– Heu... chérie ? hasarda Rogue.
Mona voulut acquiescer, mais une violente douleur secoua ses muscles abdominaux.
– Vous feriez mieux de ne pas trainer, dit Narcissa.
Rogue semblait lutter pour ne pas regarder la jeune maman. Il s'approcha de Mona et l'incita à se lever.
– La maternité des sorciers se trouve au bout du couloir, dit-il.
– Bon courage, lança Narcissa.
– Merci, répondit le faux couple.
Rogue soutint Mona qui marchait pourtant très bien.
– Pourquoi tu parlais avec Narcissa ? demanda Rogue.
– Je lui demandais si on devait craindre un enlèvement de mon bébé par tes amis.
– Chut ! dit Rogue. Et c'est toi qui voulais être discrète ?
– Je prends la moitié de la largeur de ce couloir, je crie toutes les minutes à cause de ces foutues contractions. Je ne suis pas vraiment discrète !
– Calme-toi, ce n’est pas bon pour l'endorphine de stresser, dit Rogue. Enfin, je crois.
Mona se tourna vers lui sans cesser de marcher.
– Mais qu'est-ce que tu en sais toi ! Tu vas accoucher ? Non !
– Je voulais être utile, dit-il. Alors j'ai pris quelques renseignements.
– T'aurais mieux fait de savoir où se trouvait la maternité, dit Mona. Ça, ça aurait été utile.
– C'est toi qui as eu neuf mois pour penser à tout ça, j'ai eu trois jours.
– Non, mais, vas-y, fais-moi des reproches ! râla Mona. C'est bien le moment. En plus, ce couloir est beaucoup trop long. Ils n'ont pas un service conçu pour les urgences bébés ?
– Apparemment, dit Rogue. La maternité a été construite il y a un siècle seulement. Elle n'était pas conçue avec l'hôpital et même la gestion administrative est différente.
– Oui, on s'en fout ! clama Mona.
Ils arrivèrent enfin au bout du couloir.
– Madame Rose Bouquet ? demanda un homme vêtu d'une robe verte.
– Oui ! répondit Rogue. C'est elle.
– L'accueil nous a appelés il y a un instant, dit l'homme. Je vous conduis à votre chambre.
Il fit volte-face et le faux couple commença à le suivre.
– Rose Bouquet ? murmura Mona.
– Tu ne m’as pas donné de nom, j'ai improvisé.
– Et il y avait un bouquet de roses dans le hall ?
– Oui, dit Rogue.
– Et ton nom à toi c'est quoi ? Plume Parchemin ?
– On est mariés, je te rappelle, dit-il.
Arrêtez avec ça !
– Pardon, dit Mona. Vase Bouquet alors ?
– Non, râla Rogue. C'est Rosaire Bouquet.
…
…
…
…
Lol.
– On fait la paire ! dit Mona avant de pousser un cri de douleur.
Elle s'arrêta et ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, plusieurs personnes la regardaient.
– Voici votre chambre, dit l'homme. Installez-vous, je vais chercher une accoucheuse.
Le faux couple entra dans la pièce et l'homme referma aussitôt la porte.
– Tu devrais peut-être t'asseoir, dit Rogue.
– Non tu crois, Rosaire ?
– Tu as fini ? J'ai paniqué ! Et puis, j'aurais pu dire table ou chaise !
– Pourquoi Narcissa Malefoy est ici ? demanda brusquement Mona.
– Parce qu'elle vient d'avoir un bébé, rappela Rogue. Je suppose qu'elle venait pour quelques contrôles de routine.
– Elle n'était pas là pour contrôler les femmes enceintes qui viennent plutôt ?
– Non, répondit Rogue. Ce n'est pas Narcissa qu'ils enverront.
– Parce qu'ils vont envoyer quelqu'un ?
– Dans deux bonnes semaines oui, je pense. Avant cela ne sert à rien.
Mona s'installa péniblement sur le lit. |